Le président de la Confédération hélvétique, Didier Burkhalter, a affirmé ne pas être "surpris" par le refus de l'UE de renégocier l'accord sur la libre circulation, lors d'un entretien à la Radio Télévision Suisse (RTS) vendredi.
M. Burkhalter s'est déclaré "ni surpris, ni heurté" quant au refus de l'UE, estimant qu'il existait encore une "marge de discussion".
Berne avait transmis début juillet sa demande formelle pour une révision de l'accord sur la libre circulation des personnes. Cette requête était basée sur le plan du Conseil fédéral qui prévoit le retour des contingents et la préférence nationale sur le marché du travail suisse dès 2017.
Dans une lettre paraphée par Catherine Ashton et reçue vendredi matin par Berne, l'UE affirme qu'elle n'est pas en position de prendre la demande de la Suisse en considération.
Lors d'un référendum tenu le 9 février, quelque 50,34% des électeurs suisses ont dit "oui" à l'initiative contre l'"immigration de masse".
Avec cet "oui", les plus de 1,8 million de personnes dépourvues du passeport suisse, pour la plupart venues d'autres pays européens, sont menacées d'une péjoration de leurs droits en Suisse.