Le secrétaire d'Etat américain John Kerry et le ministre allemand des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier se sont rencontrés samedi alors que les négociations au sujet du programme nucléaire iranien entrent dans un week-end crucial.
"Nous avons, c'est évident, des négociations difficiles ici", a indiqué M. Kerry dans un communiqué commun avant la rencontre, ajoutant que les parties travaillaient à résoudre "certains différends importants".
"La bonne chose est que le groupe 5+1 est uni et travaille de concert, et nous n'allons tout simplement rien dire de substantiel au sujet des négociations tant qu'elles sont en cours", a-t-il lancé.
Le seul critère pour un accord au sujet de la question iranienne, a rappelé M. Steinmeier, reste la question de savoir si l'Iran est vraiment prêt à renoncer à toute recherche et développement dans le but d'obtenir l'arme nucléaire.
"Aujourd'hui, après 10 années de négociations au sujet de l'Iran, nous en sommes à l'heure de vérité", a-t-il insisté. "Et nous devons vérifier maintenant si l'Iran est vraiment prêt à aller dans la bonne direction."
Alors que les négociations sur le nucléaire iranien entrent dans la dernière ligne droite à Vienne, les chefs de la diplomatie de l'Iran et de l'Occident essayent de saisir la meilleure opportunité de ces dernières années afin d'aboutir à un accord historique et mettre fin à l'interminable marathon qu'est devenu la question du nucléaire iranien.
Les négociateurs mandatés par l'Iran et le groupe 5+1 (les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU et l'Allemagne) s'efforcent une nouvelle fois d'aplanir leurs divergences sur certaines questions essentielles, dans une ultime tentative qui va probablement se poursuivre jusqu'au 24 novembre, date butoir fixée pour la fin des négociations.