Chine | Economie | International | Afrique | Sci-Edu | Culture | Environnement | Socièté Tourisme | Opinion | Sports | Relations Chine-France | Vidéos | Dernières nouvelles

Français>>International

Hollande et Merkel affirment que la porte reste ouverte aux discussions dans le dossier grec

Source: Xinhua  07.07.2015 08h22

Hollande et Merkel affirment que la porte reste ouverte aux discussions dans le dossier grec

Le président français François Hollande et la chancelière allemande Angela Merkel ont déclaré lundi soir devant la presse que la porte reste ouverte aux discussions avec la Grèce et qu'il revient au gouvernement grec de faire des propositions "précises et sérieuses".

M. Hollande et Mme Merkel se sont entretenus ce lundi à Paris sur la situation de la Grèce, qui a dit "non" à l'austérité après le référendum de dimanche et ont dit avoir "pris acte" de ce résultat du référendum grec. Ils renvoient à la décision des chefs d'Etat et de gouvernement de la zone euro qui se réuniront mardi 7 à Bruxelles.

"Nous prenons acte des résultats et respectons le vote des Grecs parce que l'Europe c'est la démocratie. Nous avons un sommet de la zone euro mardi et il reviendra aux chefs d'Etat et de gouvernement de définir une position à partir des propositions qui seront faites par la Grèce", a déclaré M. Hollande lors d'une conférence de presse commune avec Mme Merkel, à l'issue de leur entretien.

Selon le président français, "la porte est ouverte aux discussions". Mais, il revient au gouvernement grec de faire des propositions "sérieuses, crédibles pour que cette volonté de rester dans la zone euro puisse se traduire avec un programme (...)".

"Il n'y a plus beaucoup de temps et qu'il y a urgence : urgence pour la Grèce et pour l'Europe. C'est aussi une question de visibilité, de crédibilité et même de dignité", a insisté M. Hollande.

Pour le président Hollande, L'Europe n'est pas simplement une construction économique, monétaire et financière. Mais un ensemble fondé sur "des valeurs, des principes".

"Dans cette Europe il y a place pour la solidarité. Mais il y a aussi la responsabilité et c'est cet équilibre entre solidarité et responsabilité qui doit être notre ligne de conduite pour les jours qui viennent", a expliqué le président français.

Quant à la chancelière allemande, elle a également indiqué que la porte reste ouverte aux discussions. "Raison pour laquelle, a indiqué Angela Merkel, les chefs d'Etat et de gouvernement se réunissent demain".

"Nous allons voir quel sera la réaction des 18 autres pays. Ça aussi c'est la démocratie. Nous avons une souveraineté partagée, nous sommes 18 à avoir la même monnaie donc, tout le monde doit être responsable et faire preuve de solidarité", a déclaré Mme Merkel.

D'après la chancelière allemande, les conditions préalables pour rentrer dans de nouvelles négociations sur un programme concret de stabilité ne sont pas encore réunies. C'est pourquoi "nous attendons maintenant les propositions précises du Premier ministre grec. Il est urgent d'avoir ce type de proposition pour que nous puissions trouver une sortie de la situation telle qu'elle se présente aujourd'hui", a souligné Mme Merkel.

Selon elle, la solidarité est un principe européen et "nous avons déjà fait beaucoup de solidarité avec la Grèce et la dernière proposition que nous avons faite, était très généreuse (...) Il faut que chaque pays assume sa propre responsabilité", a ajouté la chancelière allemande.

En France, les hommes politiques sont divisés sur la question. Si Les Républicains (droite), se veulent prudents, le parti de gauche lui prend fait et cause pour les Grecs.

"La sortie de la Grèce de la zone euro aurait des conséquences politiques et économiques que nul ne peut prévoir. Notamment sur la croissance, sur le niveau des taux d'intérêt. Il est irresponsable de laisser penser l'inverse aux Français", a déclaré à BFMTV, au nom des Républicains, le député Luc Chatel.

Selon Jean Luc Mélenchon, co-fondateur du parti de gauche, le "non" grec est la victoire d'une méthode et l'echec d'un projet sournois et calamiteux. Car la crise a été provoquée de manière absolument délibérée par l'Eurogroupe", a indiqué dans la presse M. Mélenchon

Quant au Front national (extrême droite), il parle d'échec de l'euro et prône le retour de la monnaie nationale. "Aujourd'hui il faut constater l'échec de l'euro monnaie unique. Il faut se mettre autour de la table pour organiser le retour de la monnaie nationale et conserver l'euro comme monnaie commune", a dit Marine Le Pen, présidente du FN.

Pour le ministre socialiste Emanuel Macron , "ceux qui pensent que tous le problème vient de l'Europe en Grèce se trompent". Tout comme "ceux qui pensent que tous les problèmes en Europe viennent de la Grèce se trompent".

(Rédacteurs :Yin GAO, Guangqi CUI)

Photo

Articles pertinents

Commentaire

Nom d'utilisateur:  

Articles recommandés