Dernière mise à jour à 08h09 le 28/11
Un tribunal de la Haute Cour du Bangladesh a indiqué mardi que nul ne peut participer à un scrutin s'il a été condamné à plus de deux ans de prison, signifiant de facto que l'ex-Première ministre emprisonnée Khaleda Zia ne pourra participer aux élections générales du 30 décembre.
La cour avait été saisie d'une demande de suspension de la peine frappant Mme Zia formulée par les dirigeants de sa formation, le Parti nationaliste du Bangladesh (BNP).
Dans la foulée de cette décision, le procureur général du pays, Mahbubey Alam, a indiqué à la presse que l'ancienne dirigeante, condamnée en février dernier à cinq ans de prison pour corruption, était donc "'inéligible" et ne pourra être candidate aux élections en fin d'année.
La coalition de l'opposition à laquelle appartient le BNP a récemment fait savoir qu'elle pourrait remettre en cause sa participation au scrutin. Le secrétaire général du BNP, Mirza Fakhrul Islam Alamgir, a appelé le gouvernement à garantir des élections libres et impartiales.
L'opposition entend défaire à cette occasion la Ligue Awami de la Première ministre sortante Sheikh Hasina, arrivée au pouvoir en 2009, puis réélue en 2014 à l'occasion d'un scrutin boycotté par l'opposition.