Dernière mise à jour à 09h26 le 23/03
Le secrétaire général des Nations Unies Antonio Guterres a salué samedi la réponse positive des parties prenantes au conflit libyen aux appels en faveur d'une trêve humanitaire dans un contexte d'inquiétude face au COVID-19.
"Le secrétaire général salue la réponse positive du Gouvernement d'union nationale (GNA) ainsi que celle de l'Armée nationale libyenne (ANL), respectivement émises le 18 et le 21 mars, aux appels en faveur d'une trêve humanitaire pour mettre fin aux affrontements", a déclaré le porte-parole de M. Guterres, Stéphane Dujarric, dans un communiqué.
"Etant donné la situation humanitaire déjà grave en Libye et l'impact potentiel de la pandémie de COVID-19 en Libye, le secrétaire général appelle les parties prenantes à joindre leurs forces pour faire face à la menace et garantir un accès sans entraves à l'aide humanitaire à travers tout le pays", a-t-il indiqué.
"Le secrétaire général espère que la trêve humanitaire deviendra un cessez-le-feu. Par conséquent, il appelle les parties prenantes à accepter la proposition de cessez-le-feu émanant des pourparlers de la Commission militaire mixte 5+5 facilités par les Nations Unies le mois dernier à Genève", a précisé le communiqué.
Certains pays arabes ont exhorté mardi les parties prenantes au conflit libyen à cesser leurs affrontements afin de permettre au pays de répondre à la menace posée par le COVID-19.
L'ANL aurait suivi le GNA en répondant favorablement à l'appel à une trêve des combats qui permettrait au pays de se concentrer sur le danger posé par le coronavirus.
En réponse à la pandémie, le GNA et l'ANL ont tous deux promis de verser des fonds aux services de santé locaux et ont fermé les ports ainsi que les aéroports.