Dernière mise à jour à 09h37 le 01/06
Le Mouvement de résistance islamique palestinien (Hamas) a rejeté lundi l'idée de lier le processus de reconstruction de la bande de Gaza à la conclusion d'un accord d'échange de prisonniers avec Israël.
Lundi, le chef de la sécurité égyptien Abbas Kamel est arrivé dans la bande de Gaza par le point de passage d'Erez, à la frontière avec Israël, afin de s'entretenir avec les dirigeants de diverses factions palestiniennes, dont le Hamas.
Khalil al-Hayya, un haut dirigeant du Hamas, a déclaré aux journalistes à l'issue de sa rencontre avec M. Kamel que les dirigeants du Hamas avaient discuté avec la délégation égyptienne du cessez-le-feu avec Israël et du processus de reconstruction de la bande de Gaza.
Des sources palestiniennes proches du Hamas, qui se sont exprimées sous couvert d'anonymat, ont déclaré à Xinhua que M. Kamel avait aussi discuté avec le Hamas d'un éventuel accord d'échange de prisonniers avec Israël.
Les sources ont indiqué que M. Kamel, qui a rencontré dimanche le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou et le ministre de la Défense Benny Gantz, avait remise aux dirigeants du Hamas un message israélien demandant à lier la reconstruction de Gaza à la question des Israéliens disparus dans l'enclave palestinienne.
"En ce qui concerne la question de l'échange de prisonniers avec l'occupant (israélien), c'est un sujet indépendant, que nous n'accepterons jamais de lier à la question de la reconstruction de la bande de Gaza", a déclaré M. al-Hayya.
Moussa Abou Marzouk, chef adjoint du Hamas à l'étranger, a quant à lui déclaré sur Twitter que le mouvement Hamas rejetait totalement l'idée de lier la question de la reconstruction de la bande de Gaza à celle de la libération des Israéliens détenus dans l'enclave.