Dernière mise à jour à 08h38 le 24/01
Le président français Emmanuel Macron a salué la mémoire du brigadier Alexandre Martin, tué lors d'une attaque du camp militaire de l'opération Barkhane survenue samedi à Gao, au Mali, selon un communiqué publié dimanche par l'Elysée.
"C'est avec une très vive émotion que le président de la République a appris la mort au Mali du brigadier Alexandre Martin du 54e régiment d'artillerie de Hyères, tué à Gao lors d'une attaque au mortier du camp militaire de Barkhane dans l'après-midi du samedi 22 janvier. Il salue avec respect la mémoire de ce soldat, mort pour la France dans l'accomplissement de sa mission", a indiqué le service de presse de la présidence française.
M. Macron "s'associe à la douleur de sa famille, de ses proches et de ses frères d'armes. Il les assure de la reconnaissance et de la solidarité de la nation (...) et salue le courage des militaires engagés au Sahel et leur exprime sa totale confiance", a également fait savoir l'Elysée.
Le président a réaffirmé "la détermination de la France à poursuivre la lutte contre le terrorisme dans la région, aux côtés de ses partenaires".
Selon l'état-major des armées françaises, le brigadier décédé avait 24 ans et a été "grièvement blessé" par des tirs de mortier. "Il a été immédiatement pris en charge par le détachement médical de la plateforme de Gao mais a succombé à ses blessures. Neuf autres militaires ont été légèrement blessés. Leur état n'inspire aucune inquiétude."
Il s'agit du 53e militaire français tué au combat au Sahel depuis 2014. Cette attaque survient dans un contexte de redéploiement des forces françaises au Mali contre les groupes djihadistes locaux, débuté en juin dernier, avec notamment la fin de l'opération Barkhane après neuf ans d'activité. Les forces militaires françaises ont quitté cet été leurs bases de Tessalit, Kidal et Tombouctou pour se recentrer autour de Gao et Ménaka.