Dernière mise à jour à 08h51 le 29/04
Un nouveau mécanisme de financement destiné à aider plus de 80 pays à canaliser les investissements vers la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD) a été lancé jeudi.
Le Cadre de financement national intégré (CFNI) a été lancé conjointement par le Département des affaires économiques et sociales de l'ONU (DAES), le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), l'Union européenne et les gouvernements d'Italie et de Suède.
Ce mécanisme réunira les partenaires internationaux pour aligner et amplifier leur soutien à plus de 80 gouvernements afin de canaliser des investissements d'une importance décisive en direction des ODD, ont fait savoir les Nations Unies dans un communiqué de presse.
"Le lancement de ce mécanisme arrive au bon moment. Aujourd'hui, plus que jamais, notre priorité doit être de renforcer les partenariats pour résorber le fossé des financements et canaliser les ressources financières là où elles sont le plus nécessaire", a déclaré Liu Zhenmin, secrétaire général adjoint de l'ONU, qui dirige le DAES.
L'administrateur du PNUD, Achim Steiner, a évoqué le fait que le fossé des financements était manifeste.
"Bien qu'il existe suffisamment d'argent dans le monde pour financer l'Agenda 2030, il n'est pas affecté aux bons endroits - seuls 20% des capitaux mondiaux sont détenus dans des pays en développement, qui accueillent 84% de la population mondiale", a-t-il dit.
"Pour résorber ce fossé, ce nouveau mécanisme du CFNI offrira aux pays les technologies, l'expertise et les outils dont ils ont besoin pour mettre en oeuvre des stratégies de financement ambitieuses qui débloqueront des niveaux de financement suffisants pour changer les règles du jeu, permettant aux pays de prendre des mesures décisives pour le climat et de réaliser des investissements tournés vers l'avenir dans des domaines tels que la nature, l'alphabétisation, la santé et les systèmes sanitaires", a indiqué M. Steiner.