Dernière mise à jour à 08h56 le 31/08
Les responsables de la santé de l'Etat du Texas, dans le sud des Etats-Unis, ont annoncé mardi le décès d'une personne atteinte de la variole du singe. Il s'agit du premier décès potentiellement lié à la variole du singe à être publiquement signalé par les autorités américaines.
S'il est confirmé que le décès a bien été causé par la variole du singe, il s'agira du premier décès avéré de ce type aux Etats-Unis, ont rapporté les médias locaux. Les responsables de la santé ont cependant souligné qu'il était encore trop tôt pour déterminer avec certitude le rôle joué par la variole du singe dans ce décès.
Le patient était un adulte "gravement immunodéprimé", qui souffrait de "diverses maladies graves". Il est décédé dimanche dans un hôpital du comté de Harris, a indiqué un reportage de CBS News, citant des responsables de la santé du Texas.
Les résultats de l'autopsie sont attendus "dans les prochaines semaines", selon CBS.
"La variole du singe est une maladie grave, en particulier pour les personnes dont le système immunitaire est affaibli", a déclaré lundi dans un communiqué John Hellerstedt, directeur du département de la Santé de l'Etat du Texas.
Plus de 18.100 cas confirmés de variole du singe ont été signalés à travers le pays depuis le début de l'épidémie au printemps. Parmi ces cas, 93% sont survenus chez des hommes ayant signalé des relations sexuelles récentes avec des hommes.
Le Texas compte à ce jour 1.604 infections, ce qui en fait le quatrième Etat le plus touché.
Le Centre de contrôle et de prévention des maladies (CDC) des Etats-Unis a déclaré que les personnes présentant un "risque accru de développer une forme grave de variole du singe" comprenaient les enfants de moins de huit ans, les personnes enceintes ou immunodéprimées et les personnes ayant déjà souffert d'eczéma.
Lundi, la variole du singe avait au total fait 15 morts dans le monde, à l'exclusion des Etats-Unis, selon le CDC.
