Dernière mise à jour à 09h08 le 09/10
Les ministres de l'Intérieur et de l'Immigration italien, espagnol, grec, maltais et chypriote ont demandé samedi un renforcement de la surveillance des frontières extérieures de l'Union européenne pour contrôler l'immigration irrégulière.
Dans un communiqué publié à l'issue d'une réunion de deux jours qui s'est tenue à Paphos, dans l'ouest de Chypre, les ministres du groupe dit MED5, composé des cinq Etats membres méditerranéens et méridionaux de l'UE, ont demandé qu'une attention particulière soit accordée à la surveillance de la Ligne verte contrôlée par les Nations Unies à Chypre.
Les ministres ont également souligné l'importance d'une approche équilibrée dans les négociations pour parvenir à un "système (européen) véritablement commun de gestion de l'asile et des migrations" afin de parvenir à une politique migratoire visant une "approche holistique pour une gestion efficace de l'asile et des migrations".
En ce qui concerne la Ligne verte à Chypre, les ministres du MED5 ont demandé une gestion adéquate "en raison des circonstances spécifiques qui s'appliquent, malgré le fait que la Ligne verte ne soit pas une frontière extérieure de l'UE".
Selon Nicos Nouris, ministre chypriote de l'Intérieur, les demandeurs d'asile représentent actuellement 4 % de la population de son pays.