Dernière mise à jour à 13h42 le 14/10
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a déclaré jeudi qu'il lancerait bientôt un plan visant à mettre en place un système universel d'alerte précoce pour les catastrophes climatiques.
Dans un message vidéo publié à l'occasion de la Journée internationale pour la réduction des risques de catastrophe, M. Guterres a déclaré que les catastrophes climatiques nuisaient sans précedent aux nations et aux économies. Les émissions de gaz à effet de serre ne cessent d'augmenter, amplifiant les phénomènes météorologiques extrêmes à travers la planète.
Pourtant, le monde n'investit pas encore assez pour protéger la vie et les moyens de subsistance de ceux qui sont en première ligne. Ceux qui ont le moins contribué à la crise climatique sont ceux qui paient le prix le plus élevé, et des populations entières sont prises au dépourvu par des catastrophes climatiques en cascade, sans disposer d'aucun dispositif d'alerte préalable, a-t-il souligné.
"Les gens ont besoin d'un système d'alerte adéquat pour se préparer aux phénomènes météorologiques extrêmes. C'est pourquoi j'appelle à mettre en place un système universel d'alerte précoce au cours des cinq prochaines années", a-t-il déclaré.
M. Guterres a expliqué que la capacité à sonner l'alerte de manière précoce et à agir en conséquence pouvait sauver des vies. C'est pourquoi il compte profiter de la Conférence des Nations unies sur le changement climatique, qui aura lieu en Egypte le mois prochain, pour lancer un plan d'action visant à créer un système d'alerte précoce pour tous dans les cinq années à venir.
Il a exhorté les gouvernements, les institutions financières internationales et la société civile à soutenir la mise en place de ce genre de systèmes.
"A l'occasion de cette Journée internationale pour la réduction des risques de catastrophe, j'appelle tous les pays à investir dans des systèmes d'alerte précoce, et à soutenir ceux qui n'en ont pas la capacité. Les phénomènes météorologiques extrêmes sont inévitables. Mais ils ne doivent pas nécessairement se transformer en catastrophes mortelles", a affirmé M. Guterres.