Dernière mise à jour à 08h58 le 21/10
Alors que la campagne s'échauffe dans les dernières semaines précédant les élections de mi-mandat américaines de novembre, les appels à l'animosité et au ressentiment raciaux gagnent également en ampleur, a rapporté la semaine dernière le Washington Post (WP).
"Ces propos toxiques semblent être moins freinés par les Républicains que les années précédentes, ce qui suggère que certains candidats de ce premier cycle électoral post-Trump ont été influencés par l'exemple de cet ex-président, en rupture avec les normes antérieures", indique le reportage.
Photo du Capitole à Washington, D.C., aux Etats-Unis, le 18 décembre 2019. (Xinhua/Liu Jie)
Ces invectives raciales interviennent alors que les Démocrates sont confrontés à leur propre scandale à Los Angeles, où des membres démocrates du conseil municipal et un dirigeant syndical ont été enregistrés tenant des propos racistes, selon la même source.
Les défenseurs des droits civiques ont déclaré qu'ils s'accrochaient à l'espoir de voir l'environnement s'améliorer après les élections de mi-mandat, mais ils s'inquiètent de voir chaque nouvelle attaque éroder un peu plus les normes en place sur la manière de parler de race et de religion dans la vie publique.
"Je ne sais pas s'il sera très facile de remettre le génie dans la bouteille", a commenté Jonathan Greenblatt, directeur exécutif de la Ligue anti-diffamation, cité dans le reportage.