Dernière mise à jour à 09h19 le 19/01
Le chef du nucléaire iranien a souligné mercredi qu'il n'existait pas d'activités ou de sites nucléaires non déclarés en Iran, a rapporté l'Agence de presse estudiantine d'Iran (ISNA).
S'exprimant devant la presse en marge d'une réunion du gouvernement, Mohammad Eslami, président de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique (OIEA), a indiqué que l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) avait également fait plusieurs déclarations en ce sens.
M. Eslami a assuré que les interactions entre l'Iran et l'AIEA se poursuivaient et fait savoir que le directeur général de cette dernière, Rafael Grossi, avait fait part de sa volonté de se rendre en Iran.
La levée des ambiguïtés de l'AIEA sur le programme nucléaire iranien et la réponse aux accusations hostiles contre Téhéran sont sur l'ordre du jour de l'OIEA, tandis que l'agence onusienne a mené ses inspections et que toutes les étapes ont été passées, a affirmé M. Eslami.
Le 17 novembre dernier, le Conseil des gouverneurs de l'AIEA a adopté une résolution, proposée par les Etats-Unis, le Royaume-Uni, la France et l'Allemagne, qui appelait Téhéran à collaborer avec les enquêteurs de l'agence au sujet des présumées "traces d'uranium" découvertes sur plusieurs de ses sites "non déclarés". L'Iran a rejeté à plusieurs reprises toutes ces allégations.