![]() |
L'ancien cycliste tombé en disgrâce Lance Armstrong a déclaré à la BBC qu'il témoignera avec « 100 % de transparence et d'honnêteté » à toute future enquête sur le dopage. Mais l'Américain, aujourd'hui âgé de 42 ans, veut être assuré qu'il sera traité équitablement après avoir admis en janvier il a pris des produits dopants au cours de ses sept victoires du Tour de France.
Il soutient que certaines des personnes impliquées dans la culture du dopage dans le cyclisme ont reçu « un feu vert total », tandis que d'autres se sont vus infliger « la peine de mort ». Accusé par l'Agence antidopage des États-Unis d'avoir mené « le programme sportif de dopage professionnalisé le plus sophistiqué et le plus réussi a jamais vu », Armstrong a été déchu de ses victoires au Tour de France en août 2012.
Le Texan, qui a vaincu le cancer avant le premier de ses sept titres successifs « gagnés » en 1999, a également restitué la médaille de bronze remportée lors du contre la montre sur route aux Jeux olympiques de 2000 à Sydney.
Armstrong a dit qu'il ferait tout ce qu'il pourrait pour « clore le chapitre et faire avancer les choses », concédant qu'il n'avait pas « beaucoup de crédibilité », mais insistant aussi sur le fait qu'il n'avait « rien à perdre ». Auparavant, il a remis en question le rôle de l'Union Cycliste Internationale, affirmant qu'« il y avait des choses qui étaient un peu louches » à l'époque. Cependant, il a déclaré à la BBC que les révélations risquent de ne pas être « tout à fait aussi croustillantes » que les gens ne le pensent.
Armstrong, qui a finalement pris sa retraite du cyclisme en 2011 après être d'abord parti en 2005, a également émis un avertissement au sujet de l'enquête elle-même, en faisant valoir que la logistique serait problématique à la fois « juridiquement et internationalement ».
Il a également mis en doute le bien que pourrait apporter les tentatives de découvrir la vérité.