Dernière mise à jour à 08h28 le 31/05
(Photo d'archives) |
Bryce Dejean-Jones, joueur des Pélicans de La Nouvelle-Orléans a été tué par balle le jour du premier anniversaire de sa fille après avoir frappé à la porte de ce qu'il pensait être à tort l'appartement de sa petite amie à Dallas, une mort qui a secoué la NBA et même au-delà. « Nous sommes dévastés par la perte de la vie de ce jeune homme », ont déclaré les Pélicans dans un communiqué publié samedi. Selon son agent Scott W. Nichols, Bryce Dejean-Jones était allé rendre visite à sa petite amie pour le premier anniversaire de sa fille et avait fait une promenade samedi matin. Sa petite amie vit au quatrième étage, et le joueur, qui venait dans le complexe pour la première fois, s'est trompé et est allé au troisième étage.
Malgré le drame, il n'est pas encore certain que le tireur soit accusé de meurtre, car, au Texas, il est légal d'utiliser la force, fût-elle mortelle, pour se protéger contre les intrus. Selon la police, l'homme qui a tiré vivait dans l'appartement où il dormait quand il a entendu sa porte s'ouvrir brutalement. Lorsque Bryce Dejean-Jones a commencé à frapper à coups de pied dans la porte de la chambre, l'homme a alors récupéré une arme de poing et a tiré. Bryce Dejean-Jones s'est effondré dans un passage en plein air, et il est mort à l'hôpital. « Il y a eu tant de choses qui lui sont arrivées sur son chemin », a dit Scott W. Nichols. « Il avait décidé qu'il voulait faire ce qu'il faisait -jouer au basket en pro Et quoi qu'il advienne, il allait y arriver, il allait le faire ».
L'ancien entraîneur des Cyclones Fred Hoiberg, maintenant entraîneur des Chicago Bulls, a ajouté dans un communiqué que Bryce Dejean-Jones était un « joueur passionné et talentueux qui a vécu son rêve, jouer en NBA grâce à du travail acharné et de la persévérance ». Julie Keel, porte-parole de Camden Property Trust, la société immobilière qui possède le complexe d'appartements où a eu lieu le drame, a confirmé que le gérant de l'appartement du complexe avait envoyé un courriel aux résidents disant que la personne qui avait été abattue avait tenté d'entrer de force dans « l'appartement d'une personne qu'il ne connaissait pas »et que cette personne était « par inadvertance » entrée dans le mauvais appartement.