Des rames chinoises dans le métro de Téhéran

Source: le Quotidien du Peuple en ligne   26.09.2014 16h10

Il y a plus de 2 000 ans, la soie, la papeterie, l'imprimerie, la poudre, la boussole, la laque, la porcelaine, l'agriculture régionale, ainsi que d'autres produits et techniques chinoises étaient introduits par Zhang Qian via la Route de la soie en Iran. Après ces deux millénaires passés, les trains fabriqués en Chine se déroulent dans le métro de Téhéran. Au fur et à mesure des changements sociaux, l'ancienne voie commerciale écrit un nouvel épisode.

Le Quotidien du peuple en ligne vous présente l'histoire du métro de la capitale iranienne.

En tant que troisième plus grande ville du Moyen-Orient, la ville de Téhéran rassemble près d'un sixième de sa population nationale (80 millions de personnes), ainsi que plus de trois millions de voitures. Un trafic bien encombré. En 1985, un plan d'exploitation de métro a été autorisé par le parlement iranien, puis mis à exécution au cours de l'été 1986. En mars 1995, stimulé par les gouvernement des deux pays, la China International Trust and Investment Corporation (CITIC Group) a signé un contrat avec la Société du chemin de fer de Téhéran pour la construction indépendante des lignes 1 et 2, dont la première s'est achevée en 2001. Une ligne de 40 km entièrement de fabrication chinoise, avec la mise en service de rames venant de Changchun.

Aujourd'hui, le réseau de Téhéran se compose de cinq lignes, avec un total de 150 km d'infrastructures pour 110 stations, avec les lignes 1 et 2 restant au coeur du système. Selon certaines sources, bien que chaque année plus de 300 rames de métro sortent des usines du pays, on reste loin des besoins réels de la population. C'est pourquoi, des voitures chinoises de Changchun ont été commandées en plus d'une centaine développées par l'Iran.