La maison d'édition de l'Académie chinoise des Sciences sociales et l'Institut d'études stratégiques des Finances ont publié ce dimanche 20 mai, le rapport n°11 sur la compétitivité des villes chinoises », qui établit un indice pour la compétitivité future des municipalités chinoises, en s'appuyant, pour la première fois, sur 68 indicateurs objectifs dans huit domaines tels que l'habitation, le commerce, l'harmonie, l'écologie, l'intelligence... Et, selon ce document, Beijing occupe la quatrième place du classement.
Beijing connaît de belles performances dans sa compétitivité dans les domaines tels que l'intelligence (1ère position), le commerce (2e), la culture (3e), l'informatique (4e), l'urbanisation (6e) et l'harmonie (14e). Mais la capitale se trouve dans les profondeurs du palmarès, au nive au de l'habitation (74e place) et de l'écologie (119e place).
Beijing, Shanghai et Guangzhou, ne figurent pas dans le Top 10 des villes les plus harmonieuses. Selon le groupe de recherche, cela est dû aux problèmes liés au système d'enregistrement des ménages (le Hukou) et la corrélation positive entre le taux de criminalité et le niveau de développement économique. Il est à signaler, que le système du Hukou est vraiment strict dans ces trois villes, ce qui fait que l'égalité des opportunités n'est pas équitable et que cela a également un grand impact sur le degré d'harmonie. D'autre part, le taux de criminalité élevé dans les grandes métropoles affectent réellement l'harmonie.