Flash :

L'alcool qui rit Inside Llewyn Davis : un film biographique sur le folk américain Deux avions se percutent en vol au Wisconsin sans faire de victimes La Voie Lactée fourmille de planètes semblables à la Terre Kate Moss et John Galliano posent pour Vogue UK Kelly Brook, la plus sexy des FHM Covergirls Retour à la dynastie des Han : Semaine culturelle du Hanfu à Xitang Treize morts et 61 blessés dans un accident de la route en Colombie Etats-Unis: un centre commercial du New Jersey bouclé après des coups de feu Un ressortissant français témoigne de l'évolution de la Chine Chine : sept morts dans un incendie au Henan 10 morts dans un accident de bus au Sri Lanka La Zambie souhaite rattraper le retard enregistré dans la coopération avec le Burundi Prochaine réunion entre le Soudan, l'Égypte et l'Éthiopie, sur le projet de barrage sur le Nil Mali: le Haut conseil des collectivités s'engage pour le retour définitif de la paix Burundi : lancement de la campagne "Ne touchez pas au consensus d'Arusha" par la société civile Le gouvernement burkinabé exprime sa compassion suite au décès de deux journalistes français RDC : le M23 mène contre-attaque contre l'armée gouvernementale Boni Yayi prône des autorités indépendantes chargées des élections pour les Etats africains francophones Nigeria : 40 personnes tuées dans des attaques

Beijing  Très nuageux  16℃~5℃  City Forecast
Français>>Société

Un ressortissant français témoigne de l'évolution de la Chine

( Xinhua )

05.11.2013 à 14h23

La première fois qu'il est arrivé à Beijing, il y a dix-huit ans, Jean-Paul Vittot n'imaginait pas que les rues calmes de la capitale chinoise seraient un jour bondées de véhicules.

La ville ne possédait que deux lignes de métro en 1995, l'année où Jean-Paul est venu étudier la langue chinoise dans le cadre d'un échange. Les bicyclettes dominaient les rues, et les voitures étaient hors de portée de la majorité des habitants.

"Il y avait quelques véhicules dans la rue, mais la plupart d'entre eux étaient des mini-fourgonnettes", se rappelle ce Français de 41 ans.

Jean-Paul, qui travaille aujourd'hui comme contrôleur financier dans une filiale de l'équipementier français Valeo, se souvient de ce à quoi ressemblait le quartier près de son bureau dans l'arrondissement de Chaoyang, un endroit où les centres commerciaux et les gratte-ciel étourdissants ont aujourd'hui remplacé les petites foires et les marchés aux puces des années 1990.

"Il est rare de voir des réformes apporter de tels changements à un pays et affecter la vie d'un si grand nombre de gens", fait-il remarquer.

La Chine a adopté une série de politiques de réforme et d'ouverture en 1978. Séjournant dans le pays depuis près de vingt ans, Jean-Paul a pu témoigner des effets de cette décision historique qui a transformé Beijing en métropole moderne.

Selon Jean-Paul, c'est sa curiosité envers une société en pleine mutation sous les réformes de Deng Xiaoping qui l'a poussé à apprendre le chinois.

"Aux yeux des Européens, la Chine était à l'époque un grand pays qui s'ouvrait petit à petit après une période d'isolation", explique-t-il.

Pendant ses premières années dans la capitale, il avait le sentiment d'être dévisagé, car il était l'un des rares étrangers sur le campus et dans le quartier.

"La plupart des gens étaient bienveillants et avaient envie de communiquer", déclare Jean-Paul. "Mais j'ai parfois été interrogé par des personnes qui avaient l'air de travailler dans l'administration et qui 's'inquiétaient' de ma présence."

Cependant, les signes des grands changements que connaissait la ville étaient évidents. Beijing était en train d'améliorer ses moyens de communication, et la construction d'une autoroute reliant le centre-ville à la banlieue de Tongzhou a été lancée en 1995.

L'impact de la réforme était également palpable dans d'autres secteurs. Les entreprises d'Etat ont commencé à se privatiser dans les années 1990. Certains habitants devaient désormais acheter leurs propres logements au lieu d'en obtenir un auprès de leurs unités de travail. Et les entreprises et ressortissants étrangers étaient sujets à moins de restrictions.

L'accumulation sans précédent de richesses dans le secteur privé a sous peu accru la demande dans le marché automobile, qui a également bénéficié des politiques du gouvernement central et de l'amélioration des infrastructures urbaines.

De nombreuses entreprises étrangères visant le potentiel du marché chinois décidèrent de s'implanter dans le pays dans les années 1990. Ce fut notamment le cas de l'entreprise pour laquelle travaille Jean-Paul. Celle-ci gère des usines dans les provinces du Hubei, du Hunan et du Jilin.

Selon les données du Bureau d'Etat des statistiques, 20,6 millions d'automobiles ont été vendues en Chine en 2012, faisant du pays le plus grand marché automobile du monde.

A mesure que Beijing s'est modernisée, la circulation urbaine est devenue plus ordonnée, constate Jean-Paul, qui évoque toutefois les problèmes liés à la pollution et les embouteillages.

Depuis l'année dernière, la ville de Beijing a été affectée par plusieurs vagues de smog. Selon les experts de l'environnement, l'utilisation excessive de véhicules est en grande partie responsable des polluants présents dans l'air.

Jean-Paul conseille à la municipalité d'accorder une plus grande attention au développement des énergies vertes et à la préservation des racines culturelles de la ville.

"Pour un étranger comme moi, vivre dans une ville internationalisée comme Beijing est très confortable, mais j'ignore si les habitants locaux ont ressenti les choses de la même manière", explique Jean-Paul. Selon lui, le charme de Beijing réside aussi dans sa culture ancienne, et le Français appelle à préserver celle-ci au maximum.

Articles recommandés:

Chine : A la recherche de l'amour

Un lama prend le tramway à Bordeaux

Un bébé ému aux larmes par la chanson de sa mère

Ne vous laissez pas contaminer par le "phubbing"

La Pulp Fashion Week : les femmes rondes à l'honneur

Près d'une centaine de migrants retrouvés morts dans le Sahara

Un petit garçon vole la vedette au Pape François lors de la messe

Vladimir Poutine est l'homme le plus puissant du monde, selon Forbes

Rebekah Brooks et Andy Coulson ont eu une liaison secrète pendant six ans

  • Nom d'utilisateur
  • Anonyme

Sélection de la rédaction

Les Articles les plus lus |Sondage

Pages spéciales