Il n'y a plus aucun contact avec le vol MH370 de Malaysia Airlines depuis plus de 40 heures. S'il y avait eu une panne du système électronique ou des moteurs, l'avion aurait tout de même émis des signaux ; et à supposer qu'il y ait eu défaillance du système de signalisation, les capteurs électroniques de positionnement auraient encore fonctionné ; s'il y avait eu une perte d'altitude progressive, là encore, il y aurait eu des signaux électroniques. Mais on sait aujourd'hui que c'est quelques minutes après que l'avion soit entré dans l'espace aérien situé à la jonction de deux pays qu'on a soudainement perdu son signal, et jusqu'à aujourd'hui, on n'en a aucune trace, ce qui est tout a fait inhabituel. Après que tout contact avec l'avion ait été perdu, où est-il finalement allé ? Un aussi grand avion transportant 239 personnes peut-il « disparaître » comme cela ?
Y a-t-il eu une désintégration soudaine ?
A l'heure actuelle, cette hypothèse est sérieusement envisagée.
1. Des raisons météorologiques
Un orage, des turbulences dans un ciel clair ou autre phénomène auraient causé la chute brutale de l'appareil. C'est possible.
2. Une manœuvre erronée
Une erreur du pilote aurait rendu l'avion incontrôlable. Actuellement, cette hypothèse semble peu probable.
3. Une explosion du ou des moteur(s)
Des dommages ou une explosion très graves, comme une explosion du ou des moteur(s), du circuit de carburant etc seraient intervenus. Cette possibilité n'est pas exclue.
4. Une attaque terroriste
L'avion aurait été victime d'une attaque terroriste. Une attaque de ce genre aurait pu avoir lieu par la mise à feu d'une bombe, mais en tout cas pas par la coercition. Parce que si l'équipage avait fait l'objet de contraintes, le contact avec le personnel au sol n'aurait pas pu disparaître tout d'un coup, l'équipage aurait certainement réagi, par exemple en appelant à l'aide ou en utilisant d'autres méthodes ou canaux pour chercher de l'aide.
L'avion aurait-il pu être détourné vers un endroit isolé ?
Est-il possible que dès la prise de contrôle de l'avion par des terroristes, ceux-ci aient désactivé tous les signaux, puis détourné l'appareil vers un endroit isolé ?
Selon les analystes de l'industrie, si l'on veut assurer la sécurité d'un avion, vouloir couper tout contact avec le monde extérieur est une hypothèse hautement improbable. En quelques exemples, voici pourquoi :
1. Le radar secondaire : les avions civils sont équipés d'un radar secondaire, qui envoie en permanence quatre codes pour assurer la surveillance par les radars civils.
2. Les radars militaires : en cas de panne ou de sabotage du radar secondaire, les radars militaires principaux peuvent aussi facilement contrôler la position de l'avion.
3. Un vol à basse altitude : cela permet d'éviter les radars militaires. Cependant, la consommation de carburant est alors deux fois plus importante qu'a haute altitude. Difficile à réaliser.
4. Un atterrissage : si on ne songe pas à un redécollage, un atterrissage sur une piste de terre est possible, mais la structure de l'avion en souffrira inévitablement. Certaines pièces de l'avion peuvent aussi envoyer un message. Lors de l'accident d'Air France, le siège avait reçu des informations électroniques de réparation automatique de certains composants défectueux.
Pourquoi l'avion de la Malaysia Airlines reste t-il si difficile à trouver ?
1. Tout d'abord, le lieu de l'accident reste encore inconnu
Quand il y a un accident aérien, ce qu'on recherche d'abord, c'est le lieu ou il est intervenu. Quand cet endroit n'est pas connu avec certitude, cela conduit à un élargissement des zones de recherche. Quand le contact avec le vol MH370 a été perdu, il survolait la mer ; on ne peut donc qu'extrapoler le lieu de sa disparition en se fondant sur les derniers contacts vocaux et radar.
2. Les capacités de recherche de la Malaisie, du Vietnam et d'autres pays sont limitées
La Malaisie, le Vietnam et d'autres pays ont des capacités limitées en termes d'équipes de secours, de recherche et de sauvetage professionnelles ; la recherche maritime nécessite beaucoup de matériel et des installations connexes, faute de quoi il faut s'appuyer sur des repérages à l'œil nu seulement par des pilotes, ce qui rend les choses très difficiles.