La mission néerlandaise en Ukraine a récupéré de nouveaux restes de victimes du crash du MH17 dans l'est de l'Ukraine, a indiqué vendredi le Premier ministre néerlandais Mark Rutte lors d'une conférence de presse à La Haye.
Les restes ont été transportés à la ville de Kharkiv pour une première expertise médico-légale, après quoi ils seront transférés aux Pays-Bas pour être identifiés.
La découverte a été faite par une mission en coopération avec l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) et les Services d'Etat ukrainiens pour les situations d'urgence (SES).
La semaine dernière, le gouvernement néerlandais avait été critiqué par les médias locaux pour avoir refusé de négocier avec les séparatistes ukrainiens afin d'accéder plus rapidement au site du crash.
Pourtant, M. Rutte s'était justifié en rappelant que l'Ukraine "ne voulait pas que nous parlions aux séparatistes".
"A mon sens, il n'y a pas eu de délai du fait que nous n'ayons pas travaillé avec les séparatistes", a-t-il ajouté.
Le vol MH17 de la Malaysia Airlines s'était écrasé le 17 juillet, tuant l'ensemble des 298 personnes à bord, dont 196 ressortissants néerlandais.
Cinq victimes supplémentaires de la catastrophe ont été identifiées, a indiqué vendredi le ministère de la Sécurité et de la Justice, portant à 289 le nombre de victimes identifiées.
Les Pays-Bas coopèrent étroitement avec la Malaisie et l'Australie pour rapatrier les restes des corps et les divers effets personnels ainsi que pour enquêter sur le crash.
La semaine prochaine, M. Rutte se rendra dans les deux pays pour discuter des dernières avancées.