Un vol au départ d'Oslo, la capitale norvégienne, a été retardé de près de cinq heures samedi après que presque tous les membres de l'équipage aient été testés positifs à l'alcool et aient été débarqués de l'avion. Selon l'AFP, 109 passagers étaient à bord de l'avion de la compagnie AirBaltic, appartenant à l'Etat letton, et qui était à destination de Chania, en Grèce.
Les membres d'équipage qui ont été expulsés de l'appareil étaient le capitaine, le premier officier, et deux agents de bord. Ils ont été dirigés vers une voiture de police, et un autre équipage d'AirBaltic a été désigné pour remplacer ceux qui étaient considérés comme en état d'ébriété. « Les résultats des tests de l'alcootest ont confirmé que quatre des cinq membres de l'équipage ... étaient au-dessus de la limite légale d'alcoolémie de 0,2 pour mille », a déclaré à l'AFP le procureur de police de Romerike, Edith Ek Sorensen.
Cependant, les passagers se seraient vus annoncer que le pilote était « malade », d'après un article de Dagbladet, un journal local. Selon la chaine publique lettonne LSM.tv, la police est arrivée après avoir reçu une dénonciation anonyme de quelqu'un qui signalait un comportement « agité » de l'équipage, susceptible de justifier une enquête.
Janis Vanags, un porte-parole d'AirBaltic, a dit à LSM que la compagnie aérienne affichait une politique de « tolérance zéro » à l'égard de l'alcool. « La tolérance zéro, cela signifie pas d'alcool », a déclaré M. Vanags. « C'est très simple - la sécurité est notre priorité numéro un ». Si les membres de l'équipage s'avèrent avoir été en violation des règles, ils pourraient faire face à des peines allant jusqu'à deux ans de prison, a-t-il déclaré à l'AFP.
Peu de temps après l'incident, AirBaltic a publié un communiqué rappelant ces principes, précisant qu'une enquête allait être menée, remerciant les autorités norvégiennes pour leur intervention et s'excusant auprès des passagers.