Dernière mise à jour à 15h19 le 03/11
Le Bureau d'Inspection et de Quarantaine de Beijing vient d'annoncer sur son site officiel l'interception de produits de test de prédiction de sexe achetés à l'étranger.
Les autorités chinoises ont découvert deux lots illicites lors d'une déclaration de formulaires en douane. Confisqués, les produits se composent de trois boîtes d'outils d'examen décrivant les fonctions pour tester le sexe d'un fœtus grâce à l'urine de la femme enceinte au début de la grossesse. Si la partie saturée devient verte, cela suggère que le bébé sera un garçon, et une fille pour la couleur orange.
Un étudiant d'outre-mer surnommé Wang, à la tête d'une société «daigou» qui achète des produits étrangers pour des clients chinois, a expliqué qu'on pouvait se procurer ce genre de test dans certaines pharmacies pour un prix d'environ 60 dollars australiens. Wang a rajouté qu'un certain nombre de clients chinois étaient demandeurs de ce genre de produit, mais que personne n'avait réussi à en acheter.
En vertu de la loi actuelle en Chine, il est formellement interdit de tester le sexe d'un fœtus excepté une demande médicale justifiée, cela par crainte que ces informations ne conduisent à la fin intentionnelle de la grossesse. Ces tests sont également interdits d'entrée sur le marché chinois via le commerce électronique transfrontalier.
Le Bureau prévoit de détruire les boîtes de tests confisqués. En même temps, les autorités chinoises rappellent aux consommateurs d'obéir aux lois et règlements lors de leurs achats en ligne.