La Chine intensifie sa répression contre les vaccins illégaux contre la peste porcine africaine

La Chine a intensifié sa répression contre la production, la vente et l'utilisation illégales de vaccins "de test, faits maison et de contrebande" pour la peste porcine africaine, a-t-on appris lundi du ministère chinois de l'Agriculture et des Affaires rurales.

Pour l'instant, aucun pays, y compris la Chine, n'a approuvé de vaccin contre la peste porcine africaine. Tous les vaccins contre la peste porcine africaine qui apparaissent sur le marché sont ainsi illégaux et seront éliminés, a annoncé un responsable du ministère dans une interview accordée à l'Agence de presse Xinhua (Chine nouvelle).

Les fabricants et les vendeurs de vaccins illégaux feront face à des sanctions légales maximales et verront leurs licences de production et d'exploitation révoquées, tandis que les ateliers sans permis seront détruits et que leurs installations de production et leurs gains illégaux seront confisqués.

En outre, les porcs dont les tests pour ces vaccins illégaux reviennent positifs doivent être abattus.

Le ministère a soutenu et encouragé les institutions et les entreprises légitimes de recherche scientifique à travailler sur les mesures de prévention et de contrôle de la peste porcine africaine, mais aucun institut n'a été approuvé pour mener des essais cliniques.

Les vaccins illégaux présentent des risques imprévisibles pour la biosécurité, car ils n'ont pas subi de tests et d'examens systématiques, et pourraient même entraîner une infection chez les porcs et provoquer la propagation de la maladie, a-t-il ajouté.