Dernière mise à jour à 13h11 le 26/03
Les experts médicaux chinois ont mis l'accent sur l'utilisation de différentes thérapies pour traiter les patients présentant différents symptômes de la pneumonie à nouveau coronavirus (COVID-19).
« Les patients présentant des symptômes bénins devraient être soumis à une quarantaine centralisée, faire surveiller leurs signes vitaux et être transférés dans des hôpitaux désignés si leurs symptômes se détériorent », a indiqué Wang Guiqiang, expert en maladies infectieuses au 1er hôpital universitaire de Beijing, lors d'une conférence de presse dans la capitale chinoise.
Selon M. Wang, les patients gravement et critiquement malades doivent recevoir un traitement dans des hôpitaux désignés car le taux de mortalité parmi ces patients est relativement élevé et la maladie progresse rapidement. « Les patients présentant des symptômes différents doivent être traités dans différents établissements », a-t-il dit. « Sinon, une grande partie des ressources médicales telles que les lits d'hôpital seront utilisées pour des cas bénins, laissant sans surveillance les cas graves et critiques qui ont davantage besoin d'un traitement proactif. Cela entraînera un taux de mortalité plus élevé ».
Il a également souligné l'utilisation de thérapies complètes, y compris l'oxygénothérapie, l'assistance respiratoire et la prise en charge des organes vitaux. L'oxygénothérapie, a-t-il expliqué, doit être appliquée à chaque patient atteint du COVID-19, et le soutien respiratoire est très important pour le traitement des cas graves. Il a ajouté que le soutien respiratoire va de l'utilisation de masques à oxygène, aux respirateurs et aux machines d'oxygénation par membrane extra-corporelle (ECMO).
« Quand un patient tombe gravement malade, l'oxygénothérapie ne suffit pas », a-t-il dit, notant que le patient doit avoir ses voies respiratoires débarrassées des expectorations et utiliser un respirateur. M. Wang a également souligné la nécessité de prendre soin des organes vitaux lors du traitement du COVID-19, étant donné que de nombreux patients sont décédés de problèmes de santé sous-jacents, qui sont devenus mortels en raison d'une hypoxémie, ou diminution de la quantité d'oxygène transportée dans le sang.