Dernière mise à jour à 14h19 le 30/03
1/10Sonam Drolma (à droite) discute avec sa sœur dans le village de Reguo du comté de Gyaca à Shannan, dans la région autonome du Tibet (sud-ouest de la Chine), le 24 mars 2020. (Jigme Dorje, Purbu Zhaxi / Xinhua)
2/10Les arrière-petites-filles de Sonam Drolma suivent un cours en ligne dans le village de Reguo du comté de Gyaca à Shannan, dans la région autonome du Tibet (sud-ouest de la Chine), le 24 mars 2020.
3/10Sonam Drolma parle avec ses arrière-petites-filles dans la cour de sa maison dans le village de Reguo du comté de Gyaca à Shannan, dans la région autonome du Tibet (sud-ouest de la Chine), le 24 mars 2020.
4/10Sonam Drolma et sa famille posent pour une photo de groupe dans le village Reguo du comté de Gyaca à Shannan, dans la région autonome du Tibet (sud-ouest de la Chine), le 24 mars 2020.
5/10Tsering Dzongpa peigne les cheveux de sa mère Sonam Drolma (devant) dans le village de Reguo du comté de Gyaca à Shannan, dans la région autonome du Tibet (sud-ouest de la Chine), le 24 mars 2020.
6/10La belle-petite-fille de Sonam Drolma lui sert du thé au beurre dans le village de Reguo du comté de Gyaca à Shannan, dans la région autonome du Tibet (sud-ouest de la Chine), le 24 mars 2020.
7/10Sonam Drolma (au milieu) et sa famille prennent un repas dans le village Reguo du comté de Gyaca à Shannan, dans la région autonome du Tibet (sud-ouest de la Chine), le 24 mars 2020.
8/10Sonam Drolma montre sa carte d'identité dans le village de Reguo du comté de Gyaca à Shannan, dans la région autonome du Tibet (sud-ouest de la Chine), le 24 mars 2020.
9/10Tsering Dzongpa (à gauche), accompagnée de sa mère Sonam Drolma, tisse de la laine dans le village de Reguo du comté de Gyaca à Shannan, dans la région autonome du Tibet (sud-ouest de la Chine), le 24 mars 2020.
10/10Sonam Drolma et sa famille prennent un repas dans le village Reguo du comté de Gyaca à Shannan, dans la région autonome du Tibet (sud-ouest de la Chine), le 24 mars 2020.
La journée du 28 mars a marqué le Jour de l'émancipation des serfs. Il y a soixante et un ans, plus d'un million de personnes, soit 90% de la population de la région de l'époque, furent libérées du servage féodal. Elle-même descendante de serfs, Sonam Drolma a commencé à travailler pour des propriétaires de serfs à l'âge de 15 ans. Elle a servi comme serve pendant 47 ans, voyant ses parents et son frère mourir à un âge précoce en raison du surmenage et des mauvaises conditions de vie. Après la réforme démocratique, elle reçut les terres, les maisons, les veaux et les moutons dont elle n'avait jamais rêvé. Depuis lors, elle n'a plus jamais eu à vivre une vie d'exploitation et d'oppression. Sonam Drolma a ensuite donné naissance à sa fille. Après la réforme et l'ouverture de la Chine au début des années 1980, la fille de Sonam Drolma, Tsering Dzongpa, a pris le relais de la famille, faisant tout son possible pour que la famille sorte de la pauvreté et travaillant dur pour que la famille puisse mener une vie aisée. La famille de Sonam a d'abord loué 11 mu (environ 0,73 hectare) de terre et sept noyers dans le village, puis Tsering Dzongpa a commencé à gagner sa vie par le tissage de la laine. Son travail acharné a apporté de riches fruits : la famille a acheté des tracteurs ambulants, des machines à vannage et d'autres machines l'une après l'autre et est devenue la première famille du village à acheter une voiture. Aujourd'hui, la famille de Sonam produit plus de 5 000 kilos de céréales et 700 kilogrammes de noix par an. Si l'on prend en compte les revenus du tissage de la laine, le revenu annuel de sa famille est près de 100 000 yuans (environ 14 096 dollars). La famille a agrandi sa maison cinq fois. En 2017, ils ont même dépensé 540 000 yuans (environ 76 118 dollars) pour construire une nouvelle maison d'une superficie de 520 mètres carrés.