Dernière mise à jour à 09h44 le 22/04
L'autorité sanitaire chinoise a renforcé le test et le traitement des infections par le COVID-19 dans les zones frontalières alors que le pays fait face à un risque grandissant liés aux cas importés.
Disposant d'une frontière terrestre de plus de 22.000 kilomètres, parsemée de 91 ports terrestres et d'un grand nombre de raccourcis et de routes secondaires, la Chine est confrontée à un haut risque d'importation du COVID-19 par ses frontières terrestres.
Cependant, la capacité des services médicaux dans certaines régions frontalières est relativement insuffisante pour répondre à l'épidémie, a reconnu mardi Guo Yanhong, de la Commission nationale de la santé (CNS), lors d'une conférence de presse.
La CNS a exhorté les neuf régions de rang provincial du pays ayant des ports terrestres à établir des plans de réponse ciblée afin de renforcer les efforts de confinement et d'être préparées aux cas importés, a fait remarquer Mme Guo.