Dernière mise à jour à 16h37 le 12/10
Selon des experts, les transferts dans les aéroports à l'étranger peuvent présenter un risque plus élevé de contracter le COVID-19 alors que la pandémie continue d'évoluer et de rebondir dans certaines régions du monde.
Les experts estiment que par rapport à un vol direct de retour vers la Chine, des escales de plusieurs heures dans un aéroport international exposent les passagers à des risques plus élevés d'entrer en contact avec des installations publiques et des personnes de différents pays. De plus, certains aéroports internationaux n'exigent pas que tous les passagers aient un résultat négatif au test d'acide nucléique pour COVID-19.
Gao Fu, directeur du Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies, avait déclaré précédemment que les transferts aériens augmenteraient le risque d'infection, principalement en raison de contacts étroits avec d'autres passagers de différents vols et pays, et notamment certains patients se trouvant potentiellement dans la période d'incubation de la maladie.
Les statistiques du gouvernement municipal de Shanghai ont montré que près de la moitié des 102 cas importés de COVID-19 signalés dans la ville le mois dernier étaient liés à un transfert international.
Un article de recherche publié dans la revue de sciences sociales Risk Analysis a montré que les mesures d'hygiène publique dans les 10 plus grands aéroports du monde, y compris le lavage fréquent des mains et la désinfection des installations publiques, pourraient réduire le taux de transmission d'une pandémie respiratoire de 37%, notant que si de telles mesures étaient appliquées dans tous les aéroports, le taux pourrait diminuer de près de 70%.
Les experts ont également conseillé aux passagers de se laver les mains après avoir touché des bacs aux points de contrôle de sécurité, des guichets automatiques, des distributeurs automatiques, les mains courantes des escaliers roulants et les accoudoirs des sièges dans les zones d'attente des terminaux. Ils les ont également invités à porter des masques tout au long de leur trajet, y compris dans les terminaux et dans les navettes lors des transferts.
Abordant le risque de propagation d'un virus de maladie respiratoire à l'intérieur d'une cabine d'avion, l'Administration de l'aviation civile a souligné que l'air à l'intérieur d'une cabine est rafraîchi toutes les deux à trois minutes -encore plus fréquemment que dans un bloc opératoire ou une salle d'accouchement d'un hôpital- et que de plus le modèle de circulation d'air vers le bas dans la cabine peut réduire la possibilité de propagation du virus.
De son côté, l'Organisation de l'aviation civile internationale avait déclaré à propos du virus du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) en 2003 que seuls ceux qui se trouvaient dans les deux rangées devant et derrière un porteur du virus dans une cabine de vol pourraient être infectés, mais que ce n'était le cas que lorsque personne ne se promenait à proximité.
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