Dernière mise à jour à 14h28 le 23/12
Selon un rapport récemment publié, les étudiants d'aujourd'hui, gourmands et veilleurs, ne manquent guère d'appétit, mais de sommeil.
Le Livre bleu social 2021, rédigé par l'Académie chinoise des sciences sociales, a publié le 21 décembre un rapport d'enquête sur l'état de santé et les comportements des étudiants chinois.
Les données du rapport, en provenance de l'Étude du panel sur les étudiants des universités chinoises (PSCUS), ont été utilisées pour analyser la santé et les comportements des étudiants chinois dans leur vie quotidienne et durant la période d'épidémie de COVID-19.
L'étude a accordé une attention spéciale au régime alimentaire des étudiants, qui montre que, dans l'ensemble, ceux-ci ne se révèlent pas anorexiques. Néanmoins, leur santé gastro-intestinale est préoccupante, 29,1% déclarant avoir de temps en temps mal à l'estomac.
Une autre inquiétude consiste dans les mauvaises habitudes alimentaires des étudiants, étant donné qu'ils sont très nombreux à sauter le petit-déjeuner, à commander des plats livrés, et à avoir une préférence pour les aliments frits, rôtis et arrosés de cola, de sorte que l'on constate chez eux une irrégularité de l'alimentation.
En effet, d'après les statistiques, 41,1% des étudiants qui commandent des plats livrés toutes les semaines. 84,5% mangent des aliments frits tous les mois, et même, 16,9% d'entre eux en consomment 3 à 5 fois par semaine voire tous les jours.
À ce souci, s'ajoute la qualité du sommeil de ce groupe. Selon le rapport, beaucoup d'étudiants, accoutumés à bûcher toute la nuit, sont en proie à l'irrégularité des horaires de travail et de repos et au manque de sommeil.
Plus précisément, 83,6% des étudiants vont se coucher après onze heures du soir ; près de la moitié d'entre eux se couchent entre onze heures du soir et minuit, et 34,3% d'eux, après minuit.
« Les veilles » sont devenues, semble-t-il, un mode de vie des plus courants chez les étudiants d'aujourd'hui. Certains sont obligés de passer une nuit blanche à travailler, tandis que d'autres sont déjà accoutumés, tout simplement, aux veilles.
Par ailleurs, cette situation varie selon les établissements d'enseignement supérieur et les classes. En général, les étudiants issus des universités au « Programme 985 » et appartenant aux classes supérieures sont plus nombreux à veiller tard. Plus élevée est la classe, moins tôt l'on dort. Par exemple, les étudiants en quatrième année qui se couchent après minuit représentent 47,8%, et ceux après une heure du matin, 11,9%.
Alors, chères étudiantes et chers étudiants, allez-vous vous goinfrer ou veiller toute la nuit aujourd'hui ?