Dernière mise à jour à 16h14 le 22/12
Les responsables de la région autonome ouïghoure du Xinjiang (nord-ouest de la Chine), ont réfuté les critiques sur les questions liées au Xinjiang dans des rapports occidentaux, affirmant que les allégations sur des questions telles que le « travail forcé » et les « camps de rééducation » sont de la pure calomnie.
Xu Guixiang, chef adjoint du département de la communication du Comité du Parti communiste chinois de la région autonome ouïghoure du Xinjiang, a déclaré le 21 décembre lors d'un point de presse que cette histoire de « travail forcé » est ridicule et que les travailleurs de tous les groupes ethniques du Xinjiang choisissent leur travail de leur plein gré et signent des contrats de travail volontaires conformément à la loi.
Selon M. Xu, les travailleurs qui recherchent un emploi en dehors de la région gagnent en moyenne 40 000 yuans (6 108 dollars) par an, tandis que ceux qui restent travailler au Xinjiang pourraient gagner environ 30 000 yuans par an, plus que le travail agricole sur place.
Des employées d'une coopérative rurale font des travaux de broderie dans le comté de Tekes de la région autonome ouïghoure du Xinjiang (nord-ouest de la Chine), le 10 août 2020. (Photo / Xinhua)
Il a ajouté que certaines forces occidentales ont ignoré ces faits et soulevé la question du « travail forcé » sous prétexte de sauvegarde des droits de l'homme, ce qui en fait viole les droits fondamentaux du travail du peuple ouïghour et entend les priver de leur droit de poursuivre une meilleure vie grâce à l'emploi.
De son côté, Elijan Anayit, un porte-parole du bureau d'information du gouvernement régional, a démenti les informations selon lesquelles des « camps de rééducation » au Xinjiang auraient « détenu » plus d'un million de personnes ouïghoures, affirmant que c'était une invention. « Il n'existe pas de tels camps de rééducation », a-t-il dit, ajoutant que les centres d'enseignement et de formation professionnels sont un moyen utile et positif de lutter contre le séparatisme et de prévenir le terrorisme.
Les stagiaires des centres ont tous obtenu leur diplôme en octobre de l'année dernière après avoir participé à des programmes d'éducation et de formation en chinois standard parlé et écrit, compréhension du droit, compétences professionnelles et déradicalisation.
Ablajan Ablat, ancien stagiaire au centre d'enseignement et de formation professionnels de la préfecture d'Aksu, a souligné qu'en étudiant au centre, il avait amélioré son niveau de chinois parlé et écrit, maîtrisé les techniques d'entretien automobile et reconnu les méfaits de l'extrémisme religieux.
L'extrémisme religieux, a-t-il dit, utilise des gens comme lui pour provoquer des conflits entre musulmans et d'autres groupes ethniques et attiser la haine. Notant que son séjour au centre a été un tournant et un nouveau départ pour lui, Ablajan Ablat a déclaré que le gouvernement et les enseignants l'avaient sauvé.
Aujourd'hui, il possède un atelier d'entretien automobile et gagne plus de 10 000 yuans par mois, et il travaille comme traducteur pour des hommes d'affaires qui achètent des produits agricoles locaux pendant la récolte d'automne, ce qui lui rapporte encore environ 30 000 yuans par an.