Dernière mise à jour à 11h01 le 29/04
1/7Shuai Xueliang, 22 ans, le plus jeune ouvrier du navire, le 13 avril 2022. (Photo / Tao Liu)
2/7Le navire d'ingénierie « Shunyi 1600 », le 13 avril 2022. (Photo / Tao Liu)
3/7Li Dalong, 40 ans, capitaine du navire d'ingénierie, le 13 avril 2022. (Photo / Tao Liu)
4/7Le parc éolien sur la mer. (Photo d'archives / Tao Liu)
5/7Des ouvriers se reposent sur le navire, le 12 avril 2022. (Photo / Tao Liu)
6/7Un ouvrier vérifie la situation en mer, le 12 avril 2022. (Photo /T ao Liu)
7/7Des ouvriers se reposent sur le navire, le 12 avril 2022. (Photo / Tao Liu)
Un parc éolien offshore situé dans la province du Fujian (sud-est de la Chine) est récemment devenu populaire parmi les internautes chinois après que des photos montrant le phénomène des « larmes bleues » avec des éoliennes en arrière-plan ont été largement diffusées en ligne. Le parc éolien, qui se trouve au large de la plage de Changjiangao sur l'île de Pingtan, la cinquième plus grande de Chine, est l'un des trois parcs éoliens offshore du pays. Trois autres fermes similaires seront également construites à l'avenir.
Le phénomène des « larmes bleues » causé par le plancton est magnifique, mais les ouvriers du navire d'ingénierie « Shunyi 1600 » qui travaillent dur pour assurer le fonctionnement en toute sécurité du parc éolien n'ont guère le temps de l'admirer. « Après un travail intensif quotidien, les employés veulent souvent juste dormir », a déclaré Li Dalong, 40 ans, capitaine du navire d'ingénierie, ajoutant que pour les employés, aller se coucher et se lever tôt chaque jour est devenu une habitude.
Long de 116 mètres de long, large de 58 mètres et avec un tirant d'eau de 6,6 mètres, le navire d'ingénierie est également le principal espace de vie des ouvriers. Il existe différents types de pièces équipées de téléviseurs et de réfrigérateurs pour les plus de 70 membres d'équipage à bord.
Les ouvriers vérifient régulièrement la situation en mer et portent des combinaisons de travail une pièce pour vérifier les éoliennes. « La raison du port de combinaisons une pièce est qu'elles évitent à la ceinture d'être accrochée par l'équipement », a expliqué Shuai Xueliang, 22 ans, le plus jeune employé du navire. « Par ailleurs, les combinaisons sont uniformément rouges parce qu'elles sont plus faciles à repérer en cas de chute à la mer que si elles étaient bleues ou noires. De plus, quelle que soit la chaleur, tous les travailleurs de la marine doivent porter des casques de sécurité, des combinaisons une pièce, des gilets de sauvetage et des bottes avant de travailler sur le pont ».
« Je pense que nous sommes formidables », a de son côté déclaré Hou Quanliu. Plus ancien ouvrier du navire, il travaille comme électricien depuis plus de 40 ans. Il a précisé que le pont rail-route de Pingtan Haixia utilisait l'électricité produite par le parc éolien et que leur navire avait rejoint la construction du pont.
« Sur la mer, ce que je crains le plus, c'est le mauvais temps », a noté Li Dalong, rappelant le typhon qui a frappé Jinwan à Zhujiang, dans la province du Guangdong (sud de la Chine), le 31 juillet 2019, qui avait causé des pertes de près de 40 millions de yuans (6,1 millions de dollars). « Sur le navire, c'est une communauté de destin commun. Nous sommes comme une grande famille, et nous nous faisons confiance et nous nous aidons », a-t-il déclaré.