Sous les auspices de la Commission océanographique intergouvernementale (COI) de l'Unesco, un exercice d'alerte au tsunami, marqué par une forte participation des autorités de protection civile, s'est déroulé du 28 au 30 octobre dans la Méditerranée, l'Atlantique du Nord-Est et la mer Noire, visant à tester la capacité de réaction des pays participant au système d'alerte aux tsunamis dans l'Atlantique du Nord-Est, la Méditerranée et les mers adjacentes.
Selon les informations officielles de l'Unesco, par rapport au premier test organisé en 2012, cet exercice a vu une participation beaucoup plus importante du nombre d'autorités nationales de protection civile. Cet exercice a été également l'occasion pour le Centre de coordination de réaction d'urgence de la Commission européenne de tester le mécanisme européen de protection civile mis en place pour faire face aux catastrophes majeures.
L'exercice prévoyait la survenue de quatre tremblements de terre à l'origine de tsunamis, deux dans la Méditerranée, un dans l'Atlantique et un dans la mer Noire. Au total, 20 pays (Allemagne, Croatie, Chypre, Egypte, Espagne, Finlande, France, Grèce, Irlande, Israël, Italie, Liban, Malte, Monaco, Portugal, Russie, Roumanie, Royaume-Uni, Suède, Turquie) sur les 39 Etats membres que compte le dispositif d'alerte dans l'Atlantique du Nord-Est et la Méditerranée (NEAMTWS) ont pris part à cet exercice.
Il s'agissait de tester le bon fonctionnement des systèmes de communication répercutant les messages d'alerte mais aussi, dans certains pays, de s'assurer que les services de protection civile étaient prêts à faire face à une telle menace.
Le dispositif d'alerte dans l'Atlantique du Nord-Est et la Méditerranée est l'un des quatre systèmes d'alerte aux tsunamis coordonnés par la COI de l'Unesco. Il est opérationnel depuis 2012. Le premier système d'alerte aux tsunamis a été mis en place en 1965 dans le Pacifique en réponse au tsunami meurtrier qui avait frappé les côtes du Chili et du Japon en 1960. Les systèmes existant pour l'Atlantique Nord et la Méditerranée, l'océan Indien et les Caraïbes ont été mis en place au lendemain du tsunami meurtrier de 2004 dans l'océan Indien, selon les mêmes sources.