Le smartphone One de la startup chinoise OnePlus, considéré comme un des meilleurs téléphones portables Android du marché, combine les caractéristiques et l'apparence des smartphones les plus connus, mais, de plus, il est commercialisé à un prix attractif. Néanmoins, son système d'achat par invitation et une personnalisation poussée le réservent plutôt aux fans de technologie, ce qui du coup ne le rend pas accessible à tous. Vendu en Inde via un partenariat exclusif avec Amazon depuis le 2 décembre, après son lancement en Chine le 23 avril, puis dans le reste du monde, le OnePlus One a depuis su s'attirer les faveurs des sites spécialisés.
Présenté par la société chinoise comme rien moins que le « 2014 Flagship Killer » –autrement dit, un « tueur » de produits-phare de 2014 », comme l'iPhone 6, le Nexus 6 ou le dernier Samsung Galaxy)-, il ne semble pas, selon de nombreux experts étrangers, avoir volé son surnom, certains jugeant « l'appareil impressionnant », d'autres disant encore qu'il figurait « parmi les meilleurs appareils Android actuellement sur le marché ».
Mais, toute médaille ayant son revers, le One a tout de même des défauts, notamment une absence d'extension de mémoire via carte SD, qui limite ses possibilités en matière d'écoute de musique ou de visionnage de films, qui incite de ce fait les amateurs à acheter la version 64 GB (vendue 299 Euros, contre 269 pour la version 16 GB), son écran de 5,5 pouces (13,97 centimètres), comme celui de l'iPhone 6 Plus, donnant envie de l'utiliser pour cela, même si, comme pour son homologue américain, cette taille risque d'être jugé trop grande par la plupart des utilisateurs.
L'autre problème majeur, c'est l'achat sur invitation uniquement (cela veut dire qu'il faut se faire inviter par une personne qui en possède un ou en réclamer une), ce qui limite les acquisitions. Système manifestement choisi par la société chinoise qui devrait encore être utilisé un certain temps, au moins jusqu'à ce que celle-ci soit capable de suivre la demande. Enfin, la personnalisation poussée à l'extrême, qui contraint l'acquéreur à « rooter » son smartphone, c'est à dire prendre tous les droits sur son téléphone pour supprimer ce qu'il veut, ce que les autres smartphones ne permettent pas, le réserve plutôt aux mordus d'informatique.