Dernière mise à jour à 16h00 le 27/05
(Photo/ Xinhua) |
Selon le South China Morning Post, des chercheurs de l'Institut chinois de virologie de Wuhan ont trouvé une nouvelle branche dans l'arbre généalogique des coronavirus de chauve-souris et le résultat ne peut pas soutenir la théorie des fuites de la COVID-19 d'un laboratoire.
Les virus, qui présentent des niveaux élevés de similitude dans certaines zones du génome, sont plus éloignés du coronavirus responsable de la COVID-19 que plusieurs autres virus connus, ont souligné le 25 mai les chercheurs dans un article publié la semaine dernière.
Dans l'article, les chercheurs ont déclaré que « les preuves ne peuvent pas soutenir » la théorie des fuites en laboratoire, car la souche la plus proche de leurs laboratoires, avec une similitude de 96% avec le Sars-CoV-2 ou des décennies de distance évolutive, a une très faible capacité à se lier à des cellules humaines.
La recherche a examiné huit virus provenant de plus de 1 000 échantillons prélevés en 2015 sur des chauves-souris dans et autour d'une grotte minière dans la province du Yunnan (sud-ouest de la Chine).
Selon des expériences sur l'un des virus, surnommé RaTG15, les virus n'ont pas pu se lier efficacement à un récepteur de cellule humaine utilisé par d'autres coronavirus qui infectent les gens, indiquant un faible potentiel de retombées sans autre adaptation.
Le document fournit une preuve supplémentaire que le laboratoire de Wuhan ne contient pas un virus suffisamment proche du Sars-CoV-2 pour qu'il ait été la source de l'épidémie de COVID-19, a de son côté déclaré Edward Holmes, biologiste évolutionniste de l'Université de Sydney, qui n'était pas impliquée dans les travaux, ajoutant que les derniers virus sont « clairement éloignés du Sars-CoV-2 ».