Dernière mise à jour à 15h50 le 07/06
En 1972, les Nations Unies ont désigné le 5 juin comme Journée mondiale de l'environnement pour encourager la sensibilisation à l'environnement et l'action rapide. La Chine, la deuxième plus grande économie du monde, a célébré cet événement annuel avec des mesures solides en matière de protection de l'environnement. Parmi les dernières étapes, la première loi spécialisée du pays sur la protection des zones humides est entrée en vigueur le 1er juin dernier. Plus tôt la même semaine, un plan d'action a été dévoilé pour stimuler davantage ce qui est déjà devenu la plus grande capacité installée d'énergie éolienne et solaire au monde dans les années à venir.
Photo aérienne prise le 7 juillet 2020 montrant un parc industriel photovoltaïque dans le comté de Gonghe de la préfecture autonome tibétaine de Hainan, dans la province du Qinghai (nord-ouest de la Chine). (Zhang Hongxiang / Xinhua)
Comme l'a dit le président Xi Jinping, la Chine a fait des progrès écologiques « historiques, transformateurs et complets » au cours de la dernière décennie. Aujourd'hui, le pays se lance dans un voyage vers un avenir vert, beau et durable, non seulement pour lui-même mais partagé par tous les êtres humains.
Une belle Chine
Avec de fréquentes journées de smog, une forte pollution par les usines et des rivières noires et malodorantes, la Chine, tout en bénéficiant d'une forte croissance économique, a souffert d'une détérioration de son environnement. En 2012, le pays représentait 11,5% de l'économie mondiale, mais sa consommation d'énergie par unité de produit intérieur brut (PIB), ou intensité énergétique, était 2,5 fois supérieure à la moyenne mondiale.
Selon Xi Jinping, si l'économie se développe au prix de l'environnement - c'est-à-dire pas de nourriture sûre, d'eau potable, d'air frais et d'environnement habitable- alors une telle modernisation n'est pas ce que les gens souhaiteraient. Plaçant la protection écologique en tête de son ordre du jour, le président a dirigé les efforts ardus de la Chine pour inverser cette tendance.
Des batailles difficiles ont été livrées pour freiner la pollution de l'air, de l'eau et du sol, et des efforts acharnés ont été déployés pour restaurer les écosystèmes des montagnes aux rivières. La loi sur la protection de l'environnement la plus stricte jamais vue est entrée en vigueur et des inspections des autorités centrales sur les travaux locaux de protection de l'environnement ont été lancées régulièrement. Le progrès écologique a même été inscrit dans la Constitution en 2018.
Maintes et maintes fois, le président chinois a effectué des visites sur le terrain, présidé des réunions clés et donné des instructions importantes sur la protection de l'environnement, ses paroles étant toujours inspirantes et résonnantes. « Les eaux lucides et les montagnes luxuriantes sont des atouts inestimables ». « Nous devons protéger l'environnement comme nous protégeons nos yeux et traiter l'environnement comme nous traitons nos vies ». « Protéger l'environnement, c'est protéger la productivité, et améliorer l'environnement, c'est stimuler la productivité ».
Dans la banlieue de Datong, une zone productrice de charbon d'importance nationale située dans la province du Shanxi (nord de la Chine), une centrale photovoltaïque produit suffisamment d'électricité pour 34 000 foyers chaque année. Dans une voie verte accélérée, la ville autrefois en proie à de fortes brumes a commencé à voir un ciel plus bleu et à adopter un développement beaucoup plus sain. Le changement qu'a connu cette ville a mis en lumière une transition nationale vers une voie de développement durable, sous la direction de la nouvelle philosophie de développement de Xi Jinping présentée en 2015, qui se caractérise par une croissance innovante, coordonnée, verte, ouverte et partagée.
Au cours de la dernière décennie, des progrès remarquables ont été réalisés dans toute la Chine, allant d'un ciel plus bleu et de lacs plus clairs à la réapparition d'un plus grand nombre d'animaux sauvages dans les forêts et les zones humides.
Les terres boisées de la Chine représentent environ un quart du total mondial et ses émissions de CO2 par unité de PIB ont chuté d'environ 34% au cours de la dernière décennie. Le pays est en tête dans le monde en termes de capacité installée d'énergie éolienne et photovoltaïque et d'autres énergies vertes, ainsi que de production et de vente de véhicules à énergies nouvelles.
Une communauté de vie pour l'homme et la nature
Lors du débat général de la 75e session de l'Assemblée générale des Nations unies en 2020, Xi Jinping a promis que la Chine s'efforcerait d'atteindre un pic d'émissions de dioxyde de carbone d'ici 2030 et d'atteindre la neutralité carbone d'ici 2060, un laps de temps beaucoup plus court que pour de nombreux pays développés.
« Atteindre ces objectifs nécessitera un travail acharné de la part de la Chine. Pourtant, nous pensons que lorsque les intérêts de l'humanité tout entière sont en jeu, la Chine doit avancer, agir et faire le travail », a-t-il déclaré lors d'un discours devant l'Événement virtuel du Forum économique mondial de l'Agenda de Davos en 2021.
Tout en faisant pression pour sa propre campagne verte, la Chine a activement contribué à la construction d'une Terre plus belle.
Au Kenya, la centrale solaire de Garissa financée par la Chine, la plus grande d'Afrique orientale et centrale, a contribué à faciliter la quête du Kenya pour un développement vert. La capitale chilienne Santiago utilise quant à elle des véhicules électriques en provenance de Chine dans le cadre de plans visant à réorganiser son système de transport public et à faire progresser la mobilité propre.
Lors de la construction du chemin de fer Chine-Laos, qui relie Kunming, la capitale de la province du Yunnan (sud-ouest de la Chine) à Vientiane, la capitale du Laos, de nombreux tunnels ont été prolongés et les routes remplacées par des ponts pour protéger les habitats des éléphants.
Selon les observateurs, assumant sa responsabilité environnementale, la Chine a agi en tant que participant, contributeur et leader important dans le progrès écologique mondial.
Face à des défis sans précédent en matière de gouvernance environnementale mondiale, la communauté internationale doit faire preuve d'une ambition et d'une action sans précédent, a souligné Xi Jinping lors du Sommet des dirigeants sur le climat en avril de l'année dernière. « Nous devons agir avec un sens des responsabilités et de l'unité, et travailler ensemble pour favoriser une communauté de vie pour l'homme et la nature », a-t-il déclaré.
