Dernière mise à jour à 08h44 le 15/06
La Chine a vu une amélioration significative de la qualité et de la stabilité de son écosystème depuis 2012 dans le cadre des efforts du pays en matière de gouvernance environnementale, a déclaré Huang Runqiu, ministre de l'Ecologie et de l'Environnement.
M. Huang, également vice-président exécutif de la Chine du Conseil chinois pour la coopération internationale sur l'environnement et le développement, s'est ainsi exprimé lors de la cérémonie d'ouverture de la réunion générale annuelle 2022 du conseil.
En 2021, la densité moyenne des PM2,5 de la Chine, un indicateur clé de la pollution de l'air, a diminué à 30 microgrammes par mètre cube dans les villes de niveau préfectoral et supérieur, avec un recul de la densité des PM2,5 et de l'ozone pendant deux années consécutives, a indiqué M. Huang.
La qualité de l'eau dans le cours principal du fleuve Yangtsé a également atteint la classe II ou mieux (les classes I à III désignent une bonne qualité) pendant deux années consécutives, tandis qu'aucune eau de classe V (mauvaise qualité) n'a été détectée dans les rivières qui entrent dans la mer de Bohai au cours de la même période, a-t-il ajouté.
La Chine adoptera inébranlablement une voie de développement de haute qualité privilégiant l'écologie et le développement vert et à faible émission de carbone, a déclaré M. Huang, ajoutant que le pays coordonnerait le contrôle de la pollution, la protection écologique et la réponse au changement climatique.
Selon lui, la Chine mettra en oeuvre un plan de dix ans pour les grands projets de la conservation de la biodiversité, et jouera un rôle important dans la gouvernance environnementale mondiale.
Fondé en 1992, en tant qu'organe consultatif international de haut niveau, le conseil a été le témoin des évolutions de la philosophie et du modèle de développement de la Chine, et y a pris part. Il a également établi un pont entre la Chine et la communauté internationale en matière d'environnement et de développement.