Dernière mise à jour à 08h43 le 27/12
Un groupe de roboticiens chinois a conçu une machine minuscule capable d'imiter les pieuvres dont les pigments cellulaires changent de couleur en cas de stress chimique.
La fluorescence en réponse à des signaux chimiques se produit partout dans le monde naturel, comme chez les céphalopodes qui changent de couleur pour échapper à leurs prédateurs.
Des scientifiques de l'Université Jiao Tong de Shanghai, se sont efforcés d'incorporer ce type de fluorescence sensible aux produits chimiques dans une nanomachine à ADN, selon une étude publiée récemment dans la revue Science Robotics.
Cette nanomachine devient fluorescente en réponse aux changements d'acidité à l'intérieur d'une cellule.
Lors de tests in vitro, ce dispositif à l'échelle nanoscopique a identifié et quantifié, respectivement, l'absorption et l'émission de matériaux à travers la membrane cellulaire.
Il peut ensuite changer de forme de manière autonome en réponse aux variations de pH, ce qui lui permet ainsi d'afficher des couleurs fluorescentes adaptées, selon l'étude.
Cette nouvelle conception offre des perspectives sur la manière d'utiliser les robots pour étudier les systèmes vivants et leurs interactions, d'après l'étude.