Dernière mise à jour à 15h34 le 17/02
Le 16 février, le Centre satellitaire des Nations unies (CSNU) a publié un rapport de l'équipe de Li Xi de l'Université de Wuhan, capitale de la province du Hubei (centre de la Chine) sur l'utilisation de la télédétection nocturne pour évaluer les récents tremblements de terre en Turquie et en Syrie sur son site officiel et simultanément sur le Système mondial de coordination des alertes et des catastrophes (GDACS), géré conjointement par la Commission européenne et les Nations unies.
« Le rapport utilise la télédétection nocturne pour évaluer l'ampleur des dommages causés à l'électricité urbaine à partir de l'échelle de la zone sismique et de l'échelle de la ville des tremblements de terre au Turkménistan, respectivement », a expliqué Li Xi, ajoutant que l'observation continue par satellite a montré qu'au 9 février, le tremblement de terre avait provoqué des coupures de courant dans un grand nombre de villes de la zone du séisme, avec des coupures de courant concentrées dans la zone de jonction des plaques entre Kahlaman Marash et Antakya, et de graves coupures de courant dans les villes de la province de Hatay, avec un taux de perte de courant de plus de 90 %.
Li Xi et quelques membres de son équipe présentent le contenu du rapport d'évaluation. (Photo / le Quotidien du Peuple en ligne)
Le rapport d'évaluation a également montré que des observations ciblées d'Adıyaman et d'Antakya via le satellite national de télédétection à lumière nocturne à haute résolution ont révélé que les pertes d'électricité dans la partie orientale d'Adıyaman dépassaient considérablement celles de l'ouest, tandis que les pertes d'électricité dans la zone industrielle du coin nord-ouest d'Adıyaman étaient relativement faibles, et que les pertes d'électricité dans la zone urbaine d'Antakya dépassaient considérablement celles de la banlieue.
« L'observation lumineuse nocturne facilite une évaluation plus complète et macroscopique des dommages causés par le séisme et permet de visualiser les conditions urbaines, qui sont étroitement liées au niveau de développement économique régional et à la répartition de la population. Les changements d'éclairage permettent quant à eux de voir l'étendue des dégâts dans les différentes villes ». Selon Li Xi, les résultats de ce rapport peuvent non seulement compléter les images d'observation de jour, mais peuvent également servir de base pour explorer les raisons de l'étendue des pertes d'énergie régionales et fournir une référence pour la prévention et l'atténuation des catastrophes futures.
Capture d'écran (Photo / le Quotidien du Peuple en ligne)
Parallèlement, il a été rapporté que le 6 février, en réponse aux besoins humanitaires du Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires suite au séisme massif en Turquie et en Syrie, l'UNOSAT a activé un service de cartographie d'urgence pour le tremblement de terre en Turquie et en Syrie. L'Université de Wuhan a été invitée à participer à cette opération d'urgence.
« En utilisant le mode d'urgence du traitement des données de télédétection, quatre membres, dont moi-même et trois étudiants de troisième cycle, ont surmonté des difficultés telles que les décalages horaires pour établir ce rapport en une semaine seulement afin de mieux servir les efforts de sauvetage », a noté Li Xi.
« À l'heure actuelle, les opérations de secours pour le tremblement de terre en Turquie et en Syrie sont presque terminées, et le prochain objectif de la communauté internationale et du gouvernement local sera la reconstruction post-catastrophe », a conclu Li Xi, ajoutant que l'équipe est passée à la deuxième phase de l'évaluation, qui utilisera la télédétection nocturne et les données multi-sources pour évaluer les progrès de la reconstruction dans les zones touchées.