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Les ambassadeurs de 50 pays expriment leur soutien à la Chine sur la question du Xinjiang

Xinhua | 29.07.2019 08h42

Des ambassadeurs de 50 pays auprès du bureau des Nations Unies à Genève (ONUG) ont cosigné une lettre adressée au président du Conseil des droits de l'Homme des Nations Unies (CDH) et au Haut Commissaire aux droits de l'Homme pour exprimer leur soutien à la position de la Chine sur les questions liées à sa région autonome ouïghoure du Xinjiang.

Le 12 juillet, un certain nombre d'ambassadeurs à Genève avaient envoyé cette lettre conjointe pour montrer leur soutien à la Chine. En date de vendredi, d'autres ambassadeurs s'y sont joints, a révélé la Mission chinoise auprès de l'ONUG.

Dans un communiqué publié vendredi soir, celle-ci a déclaré que d'autres pays avaient également exprimé leur soutien dans des lettres ou des communiqués distincts.

Dans cette lettre conjointe, les ambassadeurs félicitent la Chine pour ses progrès économiques et sociaux, ses mesures efficaces de lutte contre le terrorisme et de déradicalisation et sa forte garantie des droits de l'Homme.

Ils y saluent les opportunités offertes par la Chine aux émissaires diplomatiques, aux responsables d'organisations internationales et aux professionnels des médias de se rendre au Xinjiang, soulignant le contraste entre le Xinjiang vu par ceux qui l'ont visité et celui dépeint par certains médias occidentaux.

Les ambassadeurs exhortent également un certain groupe de pays à cesser d'utiliser des informations non corroborées pour porter des accusations infondées contre la Chine.

"J'ai été surpris que certaines personnes qualifient ces centres de formation et d'enseignement professionnels de camps de concentration ou d'internement", a déclaré à Xinhua Vadim Pisarevitch, représentant permanent adjoint du Bélarus auprès de l'ONUG.

"Il n'en est rien. Ils ressemblent à des établissements d'enseignement ordinaires et j'ai même dit qu'ils sont plus que ça parce qu'ils fournissent aux étudiants une formation à la vie active", a-t-il dit en ajoutant que ce sont "des institutions très utiles pour s'attaquer aux problèmes du terrorisme, de l'extrémisme et du séparatisme".

"Le terrorisme et l'extrémisme sont un défi inextricable dans le monde entier. Face à cette grave menace, la région autonome ouïghoure du Xinjiang a réagi par un certain nombre de mesures légales, y compris la mise en place de centres d'enseignement et de formation professionnels, pour prévenir et combattre le terrorisme et l'extrémisme", a déclaré la Mission chinoise auprès de l'ONUG dans son communiqué.

"Les faits sont plus éloquents que les paroles et la justice ne saurait être éclipsée. La grande diversité des pays cosignataires de la lettre -- d'Asie, d'Afrique, d'Amérique latine et d'Europe, en particulier l'OCI (Organisation de la coopération islamique) -- montre clairement que la communauté internationale a tiré une juste conclusion concernant le développement des droits de l'Homme et les résultats de la lutte contre le terrorisme et la déradicalisation au Xinjiang", peut-on lire dans le communiqué.

"Ceux qui cherchent à utiliser les droits de l'Homme comme excuse pour calomnier et faire pression sur la Chine ne trompent personne d'autre qu'eux-mêmes", a ajouté la mission chinoise.

"Nous nous opposons à toute tentative d'utiliser les questions des droits de l'Homme comme un prétexte à une ingérence dans les affaires intérieures d'un pays. Nous exhortons ceux qui le font à changer de cap, à s'abstenir de politiser, de pratiquer le deux poids, deux mesures et à cesser de s'ingérer dans les affaires intérieures d'autres pays sous prétexte des droits de l'Homme", a-t-elle souligné.

La mission chinoise a également fait remarquer qu'avec toutes les parties, la Chine s'est engagée à promouvoir le développement sain de la cause internationale des droits de l'Homme en encourageant les institutions multilatérales dédiées aux droits de l'Homme à s'en tenir aux objectifs et aux principes de la Charte de l'ONU, à traiter les questions relatives aux droits de la personne de façon objective, impartiale et non sélective, et à s'engager dans un dialogue et une coopération constructifs.

(Rédacteurs :Gao Ke, Yishuang Liu)
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