On se souvient que le film « L'innocence des musulmans », dont Nakoula Basseley Nakoula avait été soupçonné d'être à l'origine, avait fait en septembre 2012 parler de lui dans le monde entier, non pas pour ses qualités –il avait été unanimement jugé médiocre- mais pour son caractère blasphématoire aux yeux de nombreux musulmans. Il ne lui avait pas fallu trois jours, passant par Internet, pour enflammer le monde musulman, en commençant par l'Egypte, puis la Lybie, provoquant dans ce dernier des pays des violences graves qui coûtèrent la vie à l'ambassadeur des Etats-Unis.
Identifié par les médias, Nakoula Basseley Nakoula avait alors demandé la protection de la police américaine. Il avait été condamné par la suite à un an de prison en Californie pour avoir violé les conditions du sursis qui lui avait été accordé pour fraude bancaire, et qui lui imposait notamment de ne pas utiliser de pseudos ni d'ordinateurs pendant cinq ans, ce qu'il fit pourtant en produisant et diffusant en ligne « L'innocence des musulmans ». Il a été libéré jeudi, après avoir servi presque l'intégralité de sa peine.