Le site de Washington Post, citant des témoins, l'un des militants islamistes portait un turban blanc, d'autres des foulards noirs. La plupart étaient habillés en civil, mais quelques-uns avaient revêtu des tenues de camouflage. Certains portaient des mitrailleuses sophistiquées, d'autres utilisaient des fusils d'assaut AK-47, une arme largement utilisée par les insurgés de tout poil en Afrique. La plupart des extrémistes qui se sont emparés du centre commercial haut de gamme à Nairobi étaient jeunes et criaient des ordres en anglais.
Alors que le siège tragique arrive apparemment à sa fin, il y a eu un intérêt croissant pour connaitre l'identité des militants et savoir comment ils ont pu monter une attaque aussi complexe qui a coûté la vie à au moins 69 personnes et tenu les forces de sécurité à distance pendant trois jours. La ministre kenyane des Affaires étrangères Amina Mohamed dit que « deux ou trois Américains » et « un Britannique » figuraient parmi les militants responsables de l'attaque.
Elle a déclaré dans une interview lundi que les Américains avaient de 18 à 19 ans, qu'ils étaient d'origine somalienne ou arabe et vivaient « dans le Minnesota et un autre lieu » aux Etats-Unis. Le jihadiste britannique était une femme qui avait « fait çà de nombreuses reprises avant », selon Mme Mohamed.
Lundi, les forces de sécurité kenyanes, assistées par des conseillers américains, européens et israéliens, ont intensifié les opérations pour mettre fin à la crise.