Des ministres et autres chefs de délégation des 195 parties à une convention spéciale de l'ONU sur la lutte contre les déserts en expansion à travers le monde ont commencé lundi une réunion de deux jours à Windhoek.
La réunion de haut niveau de la Conférence des Parties (COP11) à la Convention sur la lutte contre la désertification (UNCCD) qui a débuté dans la capitale de la Namibie le 16 septembre, est entrée dans sa deuxième semaine.
Les participants discuteront sous la forme de trois tables rondes sur des sujets tels que la réalisation d'un monde sans dégradation des terres, la promotion des bonnes pratiques dans la mise en oeuvre de la convention, et l'augmentation des investissements en évitant la dégradation des terres et la restauration des terres dégradées.
Dans un message adressé à la réunion, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a souligné que la terre en bonne santé est une condition préalable à la sécurité alimentaire nécessaire pour éviter l'instabilité politique.
Ils sont également censés apporter un élan politique aux délibérations des parties sur les meilleures options pour favoriser la mise en oeuvre de la Convention, qui a été adoptée en 1994 pour contrer la force destructrice de la désertification et atténuer les effets de la sécheresse à travers une coopération internationale.
L'année dernière, lors du sommet de « Rio +20 » sur le développement durable, les dirigeants mondiaux se sont engagés à s'efforcer de construire un monde sans dégradation des terres.
À cette fin, le secrétariat de la Convention propose que les Etats membres de l'ONU s'engagent à un objectif de développement durable (SDG) sur la réalisation d'un monde sans dégradation des terres d'ici 2030.