La 11ème session de la Conférence des parties (COP11) de la Convention des Nations unies pour la lutte contre la désertification (UNCCD) s'est ouverte lundi à Windhoek en Namibie, où les délégués se sont réunis pour discuter des moyens de faire face à la désertification et à la détérioration des sols.
Environ 2.000 à 3.000 délégués représentant 195 parties, organisations de l'ONU, organisations intergouvernementales ou de la société civile participent à cette COP11 visant à débattre et à élaborer des solutions afin d'améliorer les conditions de vie des populations des territoires arides, de maintenir et de restaurer les sols et leur productivité, enfin d'atténuer les effets de la sécheresse.
Dans son discours d'ouverture, le ministre namibien de l'Environnement et du Tourisme Uahekua Herunga a déclaré que la détérioration des sols était une menace considérable pour les efforts de développement.
Cette conférence s'appuiera sur la dynamique initiée par la COP10 et sur les conclusions du sommet RIO+20, pour fixer des objectifs en vue d'une détérioration nette des sols de zéro et pour élaborer la stratégie de l'UNCCD et de ses parties prenantes en vue de renforcer les initiatives visant à réduire les niveaux de dégradation des sols à l'échelle mondiale, a déclaré M. Herunga.