La pollution de l'air enregistrée en août a été plus grave dans la capitale chinoise et ses régions voisines, Tianjin et le Hebei, que dans d'autres régions du pays, a annoncé mardi le ministère de la Protection de l'environnement.
Le mois dernier, les 13 villes de la région Beijing-Tianjin-Hebei soumises à des relevés de la qualité de l'air ont compté en moyenne 20 jours où la qualité de l'air ne répondait pas aux normes établies par le ministère, contre une moyenne nationale de dix jours.
L'ozone et les PM2,5 (particules fines possédant un diamètre égal ou inférieur à 2,5 micromètres) sont les principaux polluants de cette région.
Dans les 74 villes chinoises dont la qualité de l'air est surveillée, 20,68 des 31 jours ont affiché une qualité de l'air conforme aux normes. L'air s'est révélé gravement pollué pendant 0,56 jour.
Le delta du Yangtsé, dans l'est de la Chine, et le delta de la rivière des Perles, dans le sud, sont moins pollués que le reste du pays. Ces régions ont respectivement enregistré 67,2% et 76% de jours conformes aux normes de la qualité de l'air en août.
La Chine souffre d'une pression croissante en matière de traitement de la pollution de l'air depuis qu'un épais smog a enveloppé de nombreuses régions du pays en début d'année.
Dans le cadre d'un programme d'action du gouvernement dévoilé la semaine dernière, la Chine a promis de réduire de 25% d'ici à 2017 les PM2,5 à Beijing et dans les régions provinciales voisines par rapport aux niveaux de 2012.