Beijing a publié lundi une série de nouvelles mesures pour réduire la pollution industrielle et assainir l'air dans la capitale chinoise.
Dans un plan quinquennal destiné à faire retomber le niveau de pollution de l'air dans la capitale (2013-2017), le gouvernement municipal de Beijing a ordonné à 1 200 entreprises polluantes de moderniser ou de fermer une partie de ou toutes leurs installations obsolètes entre 2014 et 2016.
Les autorités identifieront les petits pollueurs dans les zones industrielles au niveau des bourgs et des villages, et les obligeront à cesser la production si ces derniers ne répondent pas aux objectifs de réduction de la pollution.
Le gouvernement municipal s'est engagé à réduire de 25% ou plus le taux de PM 2,5 dans l'air d'ici 2017 pour améliorer la qualité de l'air dans la capitale.
Le volume total des émissions de dioxyde de soufre, d'oxydes d'azote, de poussières et de composants organiques volatiles figurera à partir de cette année dans les conditions préalables en matière d'impact sur l'environnement à l'acceptation de nouveaux projets.
Depuis 2013 déjà, aucun nouveau projet émettant des polluants ne peut obtenir d'approbation administrative dans les régions ou industries qui ne répondent pas aux objectifs de réduction de la pollution de l'air.
Les autorités augmenteront cette année les taxes sur les émissions de dioxyde de soufre et d'oxydes d'azote et en prélèveront une nouvelle à partir de l'an prochain pour les émissions de composants organiques volatiles. Un projet pilote de transaction des émissions pour les grands pollueurs sera mis en place à partir de 2014.