A l'époque, le 12 juin 2012, un simple petit tweet envoyé par la compagne du Président français François Hollande entre les deux tours des élections législatives avait fait, pendant plusieurs jours, la une de la presse française et même étrangère. Elle avait alors envoyé un message de soutien, largement diffusé, à Olivier Falorni, candidat dissident du Parti Socialiste, qui affrontait lors des élections Ségolène Royal, investie par le même parti, mais surtout ex-compagne de François Hollande. Ces quelques mots furent alors surtout interprétés comme une réaction de jalousie et lui valurent de nombreuses critiques.
Le fait que Ségolène Royal ait ensuite été largement battue par son rival n'arrangea pas les choses… aujourd'hui, même si elle reste encore relativement peu populaire chez de nombreux Français, comme ont pu en témoigner certaines réactions acerbes de personnes ayant dit sans ménagement ce qu'elles pensaient d'elle au Président lors de ses déplacements, les choses se sont tassées, de l'eau a coulé sous les ponts. Cela n'empêche pas Valérie Trierweiler de se souvenir encore de ce moment difficile, puisqu'elle a confié, dans une interview au journal britannique Sunday Times « Je suis restée enfermée à la maison pendant huit jours. Je ne suis pas sortie. Je pensais que j'allais être lynchée dans la rue ». Depuis, a-t-elle ajouté, « j'ai tourné la page et je suis revenue petit à petit », tout en reconnaissant qu'être première dame « a été très effrayant au début ».