La plupart des Grecs se méfient des politiciens et des institutions du pays et de l'Union européenne (UE), selon les résultats une nouvelle enquête rendus publics dimanche, au moment où la Grèce traverse une gravec crise économique de trois ans.
Environ 80% des personnes interrogées dans cette enquête menée apr l'Université de Macédoine, dont les résultats ont été publiés par le journal Vima (Tribune), estiment que la corruption reste un fléau dans la politique, l'administration et la vie sociale, en dépit des engagements pris ces derniers mois.
Les députés se trouvent en tête de la liste des "suspects principaux" pour 89% des sondés. Ils sont suivis par les taximens (82%) et les maires (81%).
Malgré les arrestations et les procès sans précédent de personnalités politiques, dont un ministre de la Défense, un ancien maire et des hommes d'affaires, accusés de corruption au cours des deux années passées, les Grecs semblent de plus en plus déçus.
Sur dix répondants, huit ont déclaré que des punitions plus sévères doivent être imposées à ceux qui sont reconnus coupables de corruption.
La corruption est considérée comme le facteur clé derrière la méfiance croissante envers les hommes politiques et les institutions, selon les experts de l'université.
Environ 90% des Grecs n'ont pas de confiance sur le Parlement, contre 76% en 2011.
Ceux qui se sont déclarés méfiants envers l'UE et ses institutions sont passés de 53%, il y a deux ans, à près de 70%.
La moitié des répondants ne font pas de confiance à la police et au système de justice, contre 40% en 2011.