«Dans le passé, la plupart des institutions de traduction ont été affiliées à des ministères ou à des entreprises publiques, mais les entreprises de traduction qui se privatisent de plus en plus ont émergé au milieu de l'industrie en plein essor», a-t-il dit.
Guo a expliqué que le déficit commercial de la Chine en ce qui concerne les droits d'auteur de livres se réduit chaque année. En 1999, le ratio des importations-exportations pour les publications était de 15 pour 1, tombé à 2,1 pour 1 en 2011.
De plus, les traducteurs chinois ont traduit 9 763 livres en différentes langues entre 1980 et 2009. Outre les services de traduction et d'interprétation traditionnels. Ce secteur s'est également développé dans la production des sous-titres de film, dans l'interprétation gestuelle et la traduction automatique.
Cependant, pour atteindre une pleine capacité du secteur de la traduction en Chine, « un long chemin reste encore à parcourir, pour répondre à la demande du marché», a fait remarquer Guo.
«Même si nous avons apprécié une grande croissance dans le nombre, la qualité de la traduction n'est pas assez bonne», a reconnu Guo.
Il faut savoir que les sociétés de traduction versent des salaires relativement bas aux employés et fixent des normes de recrutement plutôt faibles et il y a une concurrence féroce des prix parmi les entreprises pour leurs services.