Que le bon sens prévale au Xinjiang ! (2)

03.07.2013 à 14h06

Wu Mingzhu, chercheur Han sur le melon de Hami, est née dans la Province du Hubei. Au cours de sa longue carrière de recherches sur le melon, qui tire son nom de Hami, Préfecture du Xinjiang, elle est allée dans de nombreux endroits développés et attrayants, mais elle n'a jamais pensé à s'installer ailleurs que dans cette région. « Je suis enracinée au Xinjiang », dit-elle, pour elle il ne peut y avoir de meilleur endroit que le Xinjiang.

Je suis allée au Xinjiang plusieurs fois, et chaque fois j'ai vu une image « différente » de cet endroit grâce à son développement économique rapide. Lors d'un de ces voyages, j'ai parlé avec Abdurakip, un imam respecté, qui a déclaré : « Le rôle de l'imam est de donner l'exemple aux musulmans ». Né dans une famille rurale, il a fréquenté un lycée chinois, mais n'a pas réussi à passer l'examen national d'entrée à l'université en 1979. Sa mère, bien que déçue, était déterminé à faire de son fils un homme utile. « Alors, quand Deng Xiaoping, l'ingénieur de la réforme et de l'ouverture, a déclaré que les croyances religieuses étaient un droit de l'homme et une question de choix personnel, et que la pratique religieuse devait être protégée par la Constitution chinoise, j'ai décidé (avec l'aide de mon mère) de me lancer dans l'étude des textes islamiques et de devenir imam pour servir mon peuple ».

« Nous ne vivons plus à l'époque de la ‘révolution culturelle' (1966-1976) quand la religion était l'une de ces vieilles idées dont la Chine devait se débarrasser », a-t-il dit, ce qui reflète le changement dans la pensée du peuple Ouïghour.

L'islam est une religion de paix et de fraternité. Ceux qui ont lu le Coran doivent faire le distinguo entre son enseignement fondamental et son reflet de la société à un moment historique déterminé.

J'espère que les terroristes ouïghours tiendront compte de leurs propres intérêts et mettront fin à cette spirale de la violence, et travailleront au développement et à la prospérité de l'ensemble du pays. J'espère aussi qu'un certain pays occidental, qui se plait à jouer au gendarme du monde, mais refuse de voir ses propres erreurs, arrêtera de faire deux poids deux mesures quand il s'agit de condamner les attaques terroristes contre la Chine.

L'auteur, Lisa Carducci, est un écrivain canadien qui vit en Chine.

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