«Auparavant, seuls quelques jeunes ou ceux connaissant des difficultés financières choisissaient les funérailles en mer, mais la situation est en constante évolution. Actuellement des fonctionnaires, des personnes éduquées se tournent vers cette solution», a-t-il fait remarquer.
En précisant que cette pratique représentait environ 2% par rapport au secteur annuel des services funéraires, mais avec des perspectives d'avenir très prometteuses.
Le Centre funèbre de Beijing, est considéré comme le seul fournisseur de services autorisé à effectuer un enterrement en mer, renonçant à tous les frais pour les habitants de Beijing, mais facturera 380 yuans (61 $) pour les personnes sans un hukou de la capitale, ou un permis de résidence permanente.
«Ce service n'est toutefois pas encore disponible pour les étrangers», a noté Wang Dedong.
Le gouvernement de la ville envisage également la construction d'un navire assez grand pour transporter au moins 500 personnes et fournir plus de visites pour la dispersion des cendres à l'occasion des saisons du printemps et de l'automne, pour répondre à une demande croissante, a-t-il annoncé.
Les funérailles en mer sont également devenues très populaires dans d'autres villes chinoises. A Shanghai, les cendres de plus de 28 000 habitants ont été dispersés en mer depuis que le gouvernement a commencé à promouvoir cette action en 1991. Selon les statistiques officielles, cette mesure a permis de sauver 8,3 hectares des terres.
Les médias locaux ont rapporté le mois dernier que 122 familles de Harbin , la province du Heilongjiang, ont opté pour cette pratique, soit cinq fois plus qu'en 2013.
Pour Wang Guohua, directeur adjoint de la commission d'experts de l'Association chinoise de funérailles, l'enterrement en mer reste un choix écologique et économiquement viable dans les régions côtières.
«En tant que pays le plus peuplé , il y aura de moins en moins de place pour la vie si nous continuons les pratiquer traditionnelles de sépultures de la terre», a-t-il souligné.
«les Sépultures en mer contribuent à économiser des ressources foncières considérables».
Xiao Chenglong, directeur de la Station de Centre de surveillance de l'environnement dépendant du ministère des Affaires civiles, a déclaré que les funérailles en mer pouvaient être un choix plus respectueux de l'environnement, mais en avertissant que les fournisseurs de services doivent éviter de contaminer les industries maritimes comme la pêche et la culture des algues le long des zones côtières.