La nouvelle Conférence de l'ONU sur les changements climatiques s'est ouverte lundi à Doha au Qatar, sur un appel des pays en développement à davantage d' actions et d'engagements des pays développés pour lutter contre les défis du réchauffement de la planète.
Lors de la cérémonie d'ouverture, la présidente de la dernière conférence, la sud-africaine Maite Nkoana-Mashabane, a annoncé la passation de la présidence à Abdallah bin Hamad al- Attiyah, président de l'Autorité administrative de contrôle et de transparence du Qatar.
Dans un discours, M. Attiyah a indiqué que les changements climatiques affectaient tous les êtres humains et que des mesures efficaces devaient être prises pour y faire face. Cette conférence de deux semaines est une opportunité précieuse pour tous les participants d'augmenter leurs efforts pour sauver la planète en plein réchauffement, a-t-il ajouté.
La secrétaire exécutive de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), Christiana Figueres a déclaré lors de cette conférence que les négociateurs tenteraient de parachever une partie du travail initié lors des Conférences des parties (COP) passées, et en particulier des progrès entamés à Bali.
La responsable de l'ONU sur le climat a également déclaré que les présentes discussions viseraient à élaborer les dispositifs détaillés de la seconde période d'engagement du protocole de Kyoto, un accord juridiquement contraignant imposant aux pays industrialisés de réduire leurs émissions de gaz carbonique.